L’association Intersex & Transgender Luxembourg croit en une société qui respecte la diversité humaine sous toutes ses formes. Les personnes présentant des variations des caractéristiques sexuées — souvent appelées personnes intersexes — méritent protection, dignité et autodétermination.
C’est dans cet esprit que nous souhaitons vous présenter notre proposition de loi sur la protection des enfants possédant des variations des caractéristiques sexuées. Ce texte marque une étape essentielle vers la reconnaissance des droits fondamentaux des enfants intersexes et la fin des interventions médicales non nécessaires pratiquées sans leur consentement.
À travers ce blog, nous souhaitons informer, sensibiliser et encourager le dialogue autour de cette avancée législative et de ses implications humaines, éthiques et sociales. Cette proposition sera discutée les 24 et 25 octobre. Inscription : itgl.contact@gmail.com (21.10.2025)
Propositions pour une loi sur la protection des enfants possédant des variations
des caractéristiques sexuées1
Article 1er [interdiction de l’altération des caractéristiques sexuées] – Ne répondent à aucune
nécessité thérapeutique et sont dès lors interdits les actes médicaux irréversibles affectant les
caractéristiques sexuées d’un embryon, d’un fœtus ou d’une personne mineure qui n’y a pas elle-
même consenti de manière préalable, libre, éclairée, documentée et sans aucune représentation
possible, à moins qu’il ne s’agisse d’éviter un danger imminent pour la vie ou un préjudice grave
et imminent pour la santé physique. Dans ce dernier cas, l’intervention est strictement limitée au
minimum requis pour répondre au besoin médical immédiat, à l’exclusion notamment de tout
facteur cosmétique.
Article 2 [Définition] Aux fins de la présente loi, les « caractéristiques sexuées » sont :
« les caractéristiques chromosomiques, gonadiques et anatomiques d’une personne, ce qui
inclut les caractères primaires tels que les organes reproductifs et génitaux et/ou les structures
chromosomiques et les hormones ; ainsi que les caractères secondaires tels que la masse
musculaire, la pilosité, les seins et/ou la structure ».
Article 3 [champ d’application] L’article premier est interprétatif.
La circoncision pour motifs religieux est exclue du champ d’application de la présente loi.
Cette loi s’applique aux actes pratiqués sur le territoire du Grand-Duché et à ceux pratiqués hors
du territoire du Grand-Duché, lorsque les enfants sont Luxembourgeois, résident au Grand-
Duché, sont nés au Grand-Duché ou sont couverts par la Caisse nationale de santé, lorsque
l’auteur ou celui qui aura incité à ces actes se trouve au Grand-Duché.
Article 4 [garanties entourant le consentement de l’enfant] –
L’enfant doit avoir les aptitudes suivantes
- La capacité de comprendre qu’il y a un choix et que les choix ont des conséquences.
- La capacité à peser les informations et à prendre une décision.
- La capacité de communiquer cette décision.
- La volonté de faire un choix (y compris le choix que quelqu’un d’autre prenne la décision).
- Une compréhension de la nature et de l’objectif de l’intervention proposée.
- Une compréhension des risques et des effets secondaires de l’intervention proposée.
- Une compréhension des alternatives à l’intervention proposée et des risques qui y sont liés.
La capacité à retenir l’information.
L’information de l’enfant porte sur les avantages, les risques et les autres conséquences, y compris sur la fertilité, tant de l’intervention que de ses alternatives.
L’enfant doit être en mesure, passé un délai de réflexion minimum de 15 jours après la dernière information, d’expliquer les raisons de son choix, les avantages, les risques et les autres conséquences de celui-ci, y compris sur la fertilité.
Article 5 – Consultation d’assistance psychosociale
Une consultation d’assistance psychosociale est obligatoire.
Elle est assurée par une association de personnes concernées dirigée et administrée majoritairement par des personnes présentant des variations des caractéristiques sexuées.
Le Familljen-Center (à conf.) fournit sur rendez-vous un contact avec une telle association.
Article 6 [Dossier médical] – Tous les éléments de la discussion autour de l’acte médical affectant les caractéristiques sexuées sont consignés au dossier médical de la personne et conservés pendant un délai de 30 années à compter de la majorité, délai au-delà duquel ils ne peuvent être détruit qu’après avis de la personne, dont les modalités sont précisées par un [acte réglementaire].
Article 7 [Registre national] Il est institué un registre national des variations intersexes des caractéristiques sexuées incluant toutes les variations des caractéristiques sexuées, y compris les diagnostics d’hypospadie et les diagnostics d’hyperplasie congénitale des surrénales (ou syndrome adrénosurrénalien).
Le registre comprend les données suivantes :
- Les noms et prénoms de l’état civil
- Les prénoms usuels si ceux-ci diffèrent de l’état civil
- La résidence habituelle
- Les date et lieu de naissance
- Le sexe déclaré à la naissance,
- Le sexe de l’état civil
- Le sexe ressenti
- La description de la variation et les diagnostics éventuellement posés
- Les actes médicaux effectués
- Les actes médicaux effectués
Les données du registre national des variations des caractéristiques sexuées sont conservées
pendant un délai de 30 années à compter de la majorité, délai au-delà duquel ils ne peuvent être
détruit qu’après avis de la personne, dont les modalités sont précisées par un [acte
réglementaire].
Les données du registre font l’objet d’une publication annuelle d’une façon anonyme.
Article 8 [Indemnisation]
(1) Toute personne ayant subi un préjudice matériel ou moral résultant de faits volontaires qui
présentent le caractère matériel de l’infraction visée à l’article premier a droit à une indemnité à
la charge de l’État si les conditions suivantes sont réunies :
1° ces faits ont ou bien causé un dommage corporel et ont entraîné, soit la mort, soit une
incapacité permanente, soit une incapacité totale de travail personnel pendant plus d’un mois ;
2° le préjudice consiste en un trouble grave dans les conditions de vie résultant d’une perte ou
d’une diminution de revenus, d’un accroissement de charges ou de dépenses exceptionnelles,
d’une inaptitude à exercer une activité professionnelle, d’une perte d’une année de scolarité,
d’une atteinte à l’intégrité physique ou mentale ou d’un dommage moral ou esthétique ainsi
que des souffrances physiques ou psychiques.
(2) La demande en réparation peut être introduite pour des faits antérieurs à l’entrée en vigueur
de la présente loi.
(3) La demande en réparation est introduite auprès du Ministre de la Justice qui statue dans les
six mois, selon la même procédure que celle prévue à l’article 2 de la loi modifiée du 12 mars
1984.
(4) A peine de forclusion, la demande d’indemnité doit être présentée dans le délai de trente ans
à compter de la majorité de la victime ou de la consolidation du dommage.
(5) Si, une indemnité a été allouée à la victime conformément au présent article et que, par la
suite, le préjudice de cette dernière s’est aggravé de façon notable, elle peut demander une
indemnité complémentaire.
Cette indemnité complémentaire ne peut dépasser le maximum de l’indemnité déterminé
conformément au présent article en vigueur au moment de la demande d’indemnité
complémentaire, diminuée de la somme déjà allouée antérieurement à titre d’indemnité sur
base de la présente loi.
A peine de forclusion, la demande tendant à obtenir une indemnité complémentaire doit être
introduite dans les cinq ans à compter du jour où le préjudice s’est aggravé.
(6) Il est ouvert aux intéressés qui n’acceptent pas les décisions du ministre visées aux points 3 et
4, une action en fixation de la créance ou de la provision contre l’Etat représenté par le Ministre
de la Justice, devant les tribunaux d’arrondissement qui en connaissent en dernier ressort,
conformément aux articles 4 à 8 de la loi modifiée du 12 mars 1984.
(7) La commission peut procéder ou faire procéder à toutes auditions et investigations utiles
pour l’instruction de la demande, conformément à l’article 9 de la loi modifiée du 12 mars 1984.
(8) Lorsque des poursuites pénales ont été engagées, les modalités prévues à l’article 10 de la loi
modifiée du 12 mars 1984 sont applicables.
(9) Concernant le régime des indemnités sont applicables les articles 11 à 14 de la loi modifiée
du 12 mars 1984.
(10) [Conformément à l’article 17 de la loi modifiée du 12 mars 1984] Celui qui a obtenu ou
tenté d’obtenir une indemnité au titre de la présente loi sur la base de renseignements qu’il
savait inexacts est passible des peines prévues à l’article 496 du Code pénal, sans préjudice de la
restitution des sommes obtenues.
Article 9 Les actes faisant l’objet de la présente loi ne peuvent pas être remboursés par la Caisse
nationale de santé.
Article 10 [Rapport d’évaluation] – Tous les trois ans, le Gouvernement remet à la Chambre des
Députés un rapport sur l’application de la loi, à la rédaction duquel sont associées la société civile
et des spécialistes des sciences médicales et sociales dont au moins deux extérieurs au
Luxembourg.
1 Ce texte est rédigé par Benjamin Moron-Puech, Erik Schneider, Blaise Meyrat, Sophie Barbut.
Rückblick auf die Veranstaltung vom 18.10.2025 (Sa., 18h)
Soirée d’animation – Galerie Simoncini
Die Soirée d’animation bot einen abwechslungsreichen Einblick in die Vielfalt des zeitgenössischen Animationsfilms. Gezeigt wurden ausgewählte Werke unterschiedlicher Stile und Erzählansätze, darunter Arbeiten von Luan Lamberty, Heike Kati Barath – deren Duoausstellung noch bis zum 08. November in der Galerie Simoncini zu sehen ist – sowie von Studierenden der Hochschule für Künste Bremen. Die etwa einstündige Vorführung lud das Publikum ein, Animation als künstlerische Ausdrucksform zwischen Illustration, Bewegung und gesellschaftlicher Reflexion zu entdecken.
Besonders hervorzuheben war der Beitrag von Luan Lamberty, der unter anderem drei Filme aus seiner trans Trickfilm-Serie (2023) präsentierte: Transition, Carte d’identité und Toilette. Die Produktion dieser Filme wurde vom Ministère de la Famille, de l’Intégration et de la Grande Région gefördert. Ursprünglich waren sie für eine Website gedacht, die als Informations- und Anlaufstelle für trans Personen in Luxemburg dienen sollte – ein Projekt, das leider nie umgesetzt wurde. Umso erfreulicher ist es, dass Luan nun die Gelegenheit hatte, seine Arbeiten im Rahmen des Trickfilmabends in der Galerie Simoncini zu zeigen – ebenso wie zuvor bereits auf verschiedenen Filmfestivals auf der ganzen Welt.
Nach der Vorführung fand ein informeller Austausch in entspannter Atmosphäre statt. Bei einem Glas Wein oder Saft kamen Künstler*innen, Publikum und Interessierte miteinander ins Gespräch, tauschten Eindrücke aus und reflektierten über künstlerische Freiheit, Identität und Sichtbarkeit in der Animationskunst.



Module d’introduction : Diversité des corps, diversité des chemins : Accompagner l’inter sur le plan thérapeutique (14./15.10.2025)
Im Einführungsmodul „Diversität der Körper, Diversität der Wege: Therapeutische Begleitung von intergeschlechtlichen Menschen“ stand die sensible Begleitung intergeschlechtlicher und anderer Personen mit Variationen der Geschlechtsmerkmale sowie ihrer Familien, Partnerïnnen und Angehörigen im Mittelpunkt. Angehörige verschiedener Berufsgruppen aus dem therapeutischen und nicht-therapeutischen Bereich tauschten sich über medizinische, psychosoziale und ethische Fragestellungen aus – darunter das Adreno-Genitale Syndrom (AGS), Nachsorge nach frühen Operationen (z.B. Vaginoplastien, Bougieren), Hypospadien,Intergeschlechtlichkeit als Abtreibungsgrund sowie die Aufarbeitung elterlicher Entscheidungen zu Eingriffen im Kindesalter. Besonders betont wurde die Bedeutung, die Situation der Person gegenüber im Blick zu behalten, Elternperspektiven als Lern- und Dialogpotenzial zu verstehen und Räume für inter-Eltern-Dialoge zu fördern, um Verständnis, Selbstreflexion und Anerkennung von Körper- und Lebensvielfalt zu stärken.

inter Tagung / journées intersexes / intersex days 2026
Es geht los! – Highlights und Programm unserer Tagung
C’est parti ! – Temps forts et programme de notre conférence
It’s on! – Highlights and programme of our conference
Intersex? Variationen der Geschlechtsmerkmale? Eine Veranstaltungsreihe zum Lernen, Lehren & Verändern Intersexe ? Variations des caractéristiques sexuées ? Un cycle de rencontres pour apprendre, transmettre & transformer Intersex? Variations of Sex Characteristics? A series of events for learning, teaching & change
Mit Unterstützung des Ministeriums für Gleichstellung und Diversität
| Programmänderungen vorbehalten (Aktualisierungsdatum: 13.10.2025). Changements de programme sous réserve de modification (Date de mise à jour : 13.10.2025). Program changes subject to modification (Last updated: 13.10.2025). |
Inhalt
Die Reihe umfasst Fachtage, Schulprojekte, Workshops und eine öffentliche Filmvorführung.
Zwei Konferenzen: am 24.10. zur rechtlichen Lage und zum fehlenden Schutz der körperlichen Integrität; am 25.10. eine medizin-ethische Konferenz zur Frage, wann Eingriffe an Kindern ohne Einwilligungsfähigkeit medizinisch notwendig sind.
Programm: https://caitia.de/10_termine/103_veranstaltungsreihen/#Inter-VdG
Einschreibung: itgl.contact@gmail.com
Contenu
Save the Date – Intertagung 25 (13–25 octobre 2025, Luxembourg)
Au programme : journées d’étude, projets scolaires, ateliers et une projection-débat.
Deux conférences : le 24/10 sur le cadre juridique et la protection de l’intégrité corporelle ; le 25/10 une conférence médico-éthique sur la nécessité des interventions chez les enfants sans capacité de consentement.
Programme : https://caitia.de/10_termine/103_veranstaltungsreihen/#Inter-VdG
Inscription : itgl.contact@gmail.com
Content
The series includes expert days, school projects, workshops and a public film screening.
Two conferences: on 24 Oct a legal forum on the protection of bodily integrity; on 25 Oct a medical-ethical conference on when interventions on children not yet able to consent are medically necessary.
Full programme: https://caitia.de/10_termine/103_veranstaltungsreihen/#Inter-VdG
Enrollment at: itgl.contact@gmail.com
Europarat veröffentlicht Empfehlung zur Gleichberechtigung intergeschlechtlicher Menschen / Le Conseil de l’Europe publie une recommandation sur l’égalité des droits des personnes intersexes (08.10.2025)
Am 7. Oktober 2025 hat das Ministerkomitee des Europarats die Empfehlung CM/Rec(2025)7 (pdf) verabschiedet – ein starkes Signal für die Rechte intergeschlechtlicher Menschen in Europa. Das Dokument richtet sich an alle Mitgliedstaaten und enthält konkrete Empfehlungen, wie Gleichberechtigung und Schutz vor Diskriminierung verbessert werden können. / Le Conseil de l’Europe publie une recommandation sur l’égalité des droits des personnes intersexes Le 7 octobre 2025, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a adopté la recommandation CM/Rec(2025)7 (pdf) – un signal fort en faveur des droits des personnes intersexes en Europe. Ce document s’adresse à tous les États membres et contient des recommandations concrètes pour renforcer l’égalité et la protection contre les discriminations.
DE
Was ist enthalten?
Die Empfehlung fordert unter anderem:
- das Recht auf körperliche Unversehrtheit und informierte Zustimmung bei medizinischen Eingriffen,
- diskriminierungsfreie rechtliche Anerkennung,
- gezielte Sensibilisierung in Bildung, Gesundheit und Verwaltung,
- und bessere Datenerhebung zur Lebensrealität intergeschlechtlicher Menschen.
Warum das wichtig ist
Intergeschlechtliche Menschen erleben in vielen Ländern, darunter auch Luxemburg, noch immer medizinische Fremdbestimmung – insbesondere durch nicht notwendige medizinische Eingriffe im Kindesalter, die nicht medizinisch indiziert sind und irreversible Folgen haben, die ohne informierte Zustimmung erfolgen. Der Europarat macht nun deutlich: Selbstbestimmung beginnt beim eigenen Körper.
Ein wirksamer Schutz braucht mehr als Absichtserklärungen. Es braucht ein gesetzliches Verbot solcher Eingriffe, verbunden mit klaren Sanktionsmechanismen – damit das verfassungsrechtlich garantierte Recht auf körperliche Integrität nicht länger unter Vorbehalt steht.
Und bei uns?
Die Empfehlung des Europarats fällt in eine Phase, in der auch Luxemburg seinen neuen PAN LGBTIQ+ (Juli 2025) veröffentlicht hat. Während der Aktionsplan viele wichtige Anliegen aufgreift, bleibt ein zentrales Thema intergeschlechtlicher Menschen derzeit ungelöst: der rechtliche Schutz vor nicht notwendigen medizinischen Eingriffen im Kindesalter.
Im vorherigen PAN LGBTI war ein entsprechendes Gesetz noch als Ziel formuliert – im aktuellen Plan fehlt dieses Vorhaben. Die Commission Consultative des Droits de l’Homme (CCDH) hat diese Entwicklung bereits im Juli als Rückschritt eingeordnet und betont, wie wichtig verbindliche Regelungen zum Schutz körperlicher Integrität sind.
Die Empfehlung CM/Rec(2025)7 des Europarats unterstreicht nun erneut, dass Selbstbestimmung nicht bei der Sichtbarkeit endet, sondern beim Schutz des eigenen Körpers beginnt – und dass dieser Schutz gesetzlich verankert und durchsetzbar sein muss.
Organisationen wie Intersex & Transgender Luxembourg mit ihrer Plattform caitia.de setzen sich seit Jahren für echte Selbstbestimmung und rechtliche Absicherung ein. Die Empfehlung CM/Rec(2025)7 ist ein Maßstab für das, was jetzt politisch möglich und notwendig ist. Wir setzen darauf, dass die Empfehlung nicht nur zur Kenntnis genommen wird, sondern auch in konkrete politische Schritte mündet – insbesondere hinsichtlich des verfassungsrechtlich verankerten Rechtes auf Schutz der körperlichen Integrität. Im Rahmen unserer Tagung „Intersex? Variationen der Geschlechtsmerkmale? Tagung zum Lernen, Lehren & Verändern“, die vom 13.-25.10.2025 in Luxemburg stattfindet, werden verschiedene Aspekte der Empfehlungen aufgegriffen und vertieft. Interessierte sind herzlich eingeladen und können sich ab sofort anmelden unter itgl.contact@gmail.com.
FR
Que contient la recommandation ?
Elle appelle notamment à :
- garantir le droit à l’intégrité physique et au consentement éclairé en matière d’interventions médicales,
- assurer une reconnaissance juridique sans discrimination,
- renforcer la sensibilisation dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’administration,
- et améliorer la collecte de données sur la réalité vécue des personnes intersexes.
Pourquoi c’est important
Dans de nombreux pays, y compris au Luxembourg, les personnes intersexes sont encore confrontées à des formes de tutelle médicale – notamment à travers des interventions non nécessaires, irréversibles et pratiquées dès l’enfance sans indication médicale ni consentement éclairé. Le Conseil de l’Europe le rappelle clairement : l’autodétermination commence par le droit à disposer de son propre corps.
Une protection efficace ne peut se limiter à des déclarations d’intention. Elle nécessite une interdiction légale de ces pratiques, accompagnée de mécanismes de sanction clairs – afin que le droit constitutionnel à l’intégrité physique ne reste pas théorique.
Et chez nous ?
Cette recommandation intervient alors que le Luxembourg a publié en juillet 2025 son nouveau PAN LGBTIQ+. Si le plan d’action aborde de nombreux enjeux importants, une question centrale reste sans réponse pour les personnes intersexes : la protection juridique contre les interventions médicales non nécessaires en bas âge.
Dans le précédent PAN LGBTI, une loi en ce sens figurait encore parmi les objectifs – elle est absente du plan actuel. La Commission Consultative des Droits de l’Homme (CCDH) a déjà qualifié cette évolution de recul en juillet dernier, soulignant l’importance de dispositions contraignantes pour garantir l’intégrité physique.
La recommandation CM/Rec(2025)7 du Conseil de l’Europe rappelle avec force que l’autodétermination ne s’arrête pas à la visibilité, mais commence par la protection du corps – et que cette protection doit être inscrite dans la loi et juridiquement opposable.
Des organisations comme Intersex & Transgender Luxembourg, avec leur plateforme caitia.de œuvrent depuis des années pour une véritable autodétermination et une sécurité juridique. La recommandation CM/Rec(2025)7 constitue une référence pour ce qui est désormais politiquement possible – et nécessaire.
Nous comptons sur le fait que cette recommandation ne soit pas seulement prise en compte, mais qu’elle débouche sur des mesures politiques concrètes, notamment en ce qui concerne le droit constitutionnel à la protection de l’intégrité physique.
Dans le cadre de notre colloque « Intersexes ? Variations des caractéristiques sexuelles ? Colloque pour apprendre, enseigner & transformer », qui se tiendra du 13 au 25 octobre 2025 à Luxembourg, plusieurs aspects de la recommandation seront abordés et approfondis. Les personnes intéressées sont chaleureusement invitées à s’inscrire dès maintenant auprès d’itgl.contact@gmail.com.
Zur Meinungsfreiheit / À propos de la liberté de’expression (25.09.2025)
DE: Schon Werner Finck warnte einst mit bitterer Ironie:
„Gestern war die Katakombe zu, aber heute sind wir wieder sie offen und wenn wir morgen zu offen sind, sind wir übermorgen wieder zu.“
Dieser Satz von Werner Finck, einem deutschen Kabarettisten und Schauspieler, stammt aus der Zeit des Nationalsozialismus, aus einer Zeit, in der die Meinungsfreiheit absolut gefährlich, sprich tödlich war. Er klingt harmlos, fast witzig – und trifft doch ins Herz einer Entwicklung, die uns alle betrifft: Die zunehmende Einschränkung von Meinungsfreiheit und der Zugang zu unabhängiger Information.
Bei caitia.de beschäftigen wir uns mit Themen, die heute als „kontrovers“ gelten – nicht, weil sie es inhaltlich sind, sondern weil sie gesellschaftlich und politisch unter Druck geraten sind. Dazu gehören insbesondere trans, inter und abinäre Perspektiven, die in vielen öffentlichen Debatten verzerrt, marginalisiert und/oder pathologisiert werden.
Wissen statt Meinungsmacht
Das Recht des Menschen hochwertigen, unabhängigen Zugang zu Wissen ist unabdingbar – gerade in Bereichen, die von Desinformation und ideologischer Vereinnahmung betroffen sind. Wenn es um Geschlechtsidentität, medizinische Versorgung, rechtliche Anerkennung oder soziale Teilhabe geht, ist Wissen Macht – und Ignoranz gefährlich. Doch immer öfter erleben wir, dass Plattformen Inhalte sperren, dass Algorithmen trans, inter und abinäre Stimmen unsichtbar machen, dass Diskussionen über Selbstbestimmung als „zu radikal“ gelten. Die Klappe ist offen – aber nur, solange sie nicht zu unbequem wird.
Wer darf sprechen?
Trans, inter und abinäre Menschen sind nicht nur Thema – sie sind Expert_innen ihrer eigenen Realität. Und doch wird ihnen oft abgesprochen, öffentlich zu sprechen, zu lehren, zu gestalten. Wir erleben, dass ihre Stimmen überhört, überlagert oder delegitimiert werden – sei es durch politische Kampagnen, mediale Verzerrung oder akademische Ausschlüsse.
Mitunter lässt sich beobachten, dass die Verteilung von Ressourcen und Aufmerksamkeit nicht ausschließlich dem inhaltlichen Engagement folgt. Es gibt Konstellationen, in denen Zurückhaltung auf Resonanz trifft – und andere, in denen differenzierte Arbeit eher im Hintergrund bleibt. Wir entscheiden uns bewusst für Tiefe statt Oberfläche, für kritisches Denken statt ritualisierte Zustimmung.
Hier auf caitia.de werden wir konkret:
– Wir veröffentlichen Beiträge, die auf Forschung, Erfahrung und kritischer Reflexion beruhen, selbst wenn sie nicht gefallen.
– Wir geben Raum für Stimmen, die sonst verdrängt werden.
– Wir kuratieren Wissen, das nicht nur korrekt, sondern zugänglich und empowernd ist.
Warum wir weitermachen
Wissen nicht neutral ist – und Meinungsfreiheit bedeutet nicht, dass alle Meinungen gleich viel zählen. Selbstbestimmung, Vielfalt und kritisches Denken keine Bedrohung, sondern eine Bereicherung. Wir sind überzeugt, dass eine offene Klappe nicht selbstverständlich, sondern politisch notwendig ist. Wir laden euch ein, mitzudenken, mitzufühlen, mitzugestalten. Denn wir müssen alles daransetzen, dass Offenheit nicht zur Gefahr erklärt wird – sondern als Grundrecht verteidigt bleibt.
FR : Déjà Werner Finck nous mettait en garde avec une ironie mordante :
Hier, la catacombe était fermée, aujourd’hui elle est ouverte. Si elle est trop ouverte demain, elle sera de nouveau fermée après-demain.
| Cette phrase de Werner Finck, un cabarettiste et acteur allemand, date de l’époque du national-socialisme, date d’une époque où la liberté d’expression était extrêmement dangereuse, voire mortelle. Elle semble anodine, presque drôle – et pourtant, elle frappe au cœur d’une évolution qui nous concerne toutes et tous : La restriction croissante de la liberté d’expression et de l’accès à une information indépendante. Chez caitia.de, nous abordons des sujets aujourd’hui qualifiés de « controversés » – non pas parce qu’ils le sont sur le fond, mais parce qu’ils sont soumis à des pressions sociales et politiques. Cela concerne en particulier les perspectives trans, intersexes et abinaires, souvent déformées, marginalisées ou pathologisées dans les débats publics. Le savoir plutôt que le pouvoir d’opinion Le droit d’accès à un savoir de qualité, indépendant, est fondamental – surtout dans les domaines touchés par la désinformation et la récupération idéologique. Lorsqu’il est question d’identité de genre, de soins médicaux, de reconnaissance juridique ou de participation sociale, le savoir est un pouvoir – et l’ignorance, un danger. Nous constatons de plus en plus que certaines plateformes censurent des contenus, que des algorithmes rendent invisibles les voix trans, intersexes et abinaires, que les discussions sur l’autodétermination sont jugées « trop radicales ». La trappe est ouverte – mais seulement tant qu’elle ne dérange pas trop. Qui a le droit de parler ? Les personnes trans, intersexes et abinaires ne sont pas seulement des sujets – elles sont expertes de leur propre réalité. Et pourtant, on leur refuse souvent le droit de s’exprimer, d’enseigner, de créer. Leurs voix sont ignorées, recouvertes ou délégitimées – que ce soit par des campagnes politiques, des distorsions médiatiques ou des exclusions académiques. Il arrive que la répartition des ressources et de l’attention ne suive pas uniquement l’engagement de fond. Certaines formes de retenue rencontrent un large écho – tandis que des travaux différenciés restent en retrait. Nous choisissons délibérément la profondeur plutôt que la surface, la pensée critique plutôt que l’adhésion rituelle. Ici, sur caitia.de, nous passons à l’action : – Nous publions des contributions fondées sur la recherche, l’expérience et la réflexion critique – même si elles dérangent. – Nous donnons de l’espace aux voix habituellement évincées. – Nous sélectionnons des savoirs qui sont non seulement exacts, mais aussi accessibles et émancipateurs. Pourquoi nous continuons Parce que le savoir n’est pas neutre – et que la liberté d’expression ne signifie pas que toutes les opinions se valent. Parce que l’autodétermination, la diversité et la pensée critique ne sont pas une menace, mais une richesse. Et parce que nous sommes convaincu_exs qu’une trappe ouverte n’est pas une évidence, mais une nécessité politique. Nous vous invitons à réfléchir, à ressentir, à contribuer. Car nous devons tout faire pour que l’ouverture ne soit pas déclarée dangereuse – mais défendue comme un droit fondamental. |
Luan Lamberty & Heike Kati Barath mittwochmorgens
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| Opening: Friday, September 26, 6 pm Galerie Simoncini, Luxembourg “mittwochmorgens” presents a pictorial dialogue between Luan Lamberty and Heike Kati Barath, whose artistic connection began in Bremen, where Lamberty studied Fine Arts under Barath at the University of the Arts. The exhibition explores painterly approaches to everyday life and its disruptions. The works shift between close observation and subjective condensation, revealing portraits, landscapes, fleeting moments, and states in between. The presentation is expanded by a series created by Lamberty during his residency in Liechtenstein. A collaborative artist’s book and an animated film introduce a cross-media narrative approach that reflects on the interplay of drawing, storytelling, and temporality. The gallery architecture becomes an active part of the exhibition: two adjacent windows function as semi-transparent thresholds between interior and exterior. Back-to-back paintings by Lamberty and Barath negotiate visibility and reception in public space, readable from both sides. |
| Animation Evening Saturday, October 18 at 6 pm (approx. 60 min):Screening of selected animated films exploring diverse artistic styles and narrative approaches, featuring works by Luan Lamberty, Heike Kati Barath, and students from the University of the Arts Bremen. Drinks and informal exchange to follow. Free admission. Artist Talk Sunday, October 19 at 11 am:Coffee, tea, and light refreshments accompany a conversation with Luan Lamberty and Heike Kati Barath about their work, ideas, and the exhibition. Finissage & Launch of the magazine mittwochmorgensSaturday, November 8 at 4 pm:Presentation of mittwochmorgens, a magazine created especially for this exhibition. A final chance to experience the works at a leisurely pace, exchange ideas, and gain deeper insight into the magazine – over drinks. |
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Rentrée in Luxemburg: Zeit für echte Inklusion / Rentrée au Luxembourg : l’heure est venue d’une véritable inclusion (22.09.2025)
FR : Rentrée au Luxembourg : l’heure est venue d’une véritable inclusion
La rentrée a eu lieu – le Luxembourg retrouve ses rues animées, ses nouveaux projets et ses grands discours. Mais alors que certains se réjouissent d’un nouveau départ, d’autres se demandent : dans quelle mesure notre quotidien est-il réellement inclusif ? La « diversité » est affichée sur les affiches, mais pour les personnes trans, inter et abinaires, le progrès ressemble souvent à un voile coloré : beaucoup de symbolisme, peu de substance. Et l’inclusion semble être un lieu lointain et inaccessible dans l’imaginaire.
Pourtant, il existe aussi dans la réalité des lieux qui pensent différemment, où l’autodétermination est à l’ordre du jour : des conseils entre pairs, donnés par des personnes expérimentées à d’autres personnes qui vivent la même chose, d’égal à égal, car le vécu crée des liens. Qu’il s’agisse de changements de nom, de mesures médicales ou de la lutte contre la discrimination quotidienne, tous les sujets ont leur place sur la table. Pas de parades bruyantes, mais un soutien concret – discret, mais efficace. L’autonomisation par l’accès à la connaissance, l’impact lorsque l’accent est mis sur les personnes et non sur les applaudissements.
La rentrée est le moment de redéfinir les priorités. Voulons-nous continuer à célébrer les slogans ou enfin créer des solutions qui fonctionnent ? Ceux et celles qui osent remettre cela en question trouveront peut-être chez CAÏTIA / Intersex & Transgender Luxembourg asbl un point de départ. Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous prêt_exs pour un quotidien qui ne laisse personne de côté ? Vous êtes invités à rejoindre nos groupes, nos conférences, notre communauté.
DE: Rentrée in Luxemburg: Zeit für echte Inklusion
Die Rentrée hat stattgefunden – Luxemburg kehrt zurück zu vollen Straßen, neuen Projekten und großen Worten. Doch während sich die einen auf einen frischen Start freuen, fragen sich andere: Wie inklusiv ist unser Alltag wirklich? „Vielfalt“ prangt auf Plakaten, aber für trans, inter und abinäre Menschen fühlt sich der Fortschritt oft wie ein bunter Schleier an – viel Symbolik, wenig Substanz. Und Inklusion wirkt wie ein ferner, nicht zu erreichender Ort in der Phantasie.
Dennoch gibt es auch in der Realität Orte, die anders denken, bei denen Selbstbestimmung Programm ist: peer-to-peer-Beratung von Erfahrungswissenden zu anderen Erfahrenden, auf Augenhöhe, da das Erlebte verbindet. Ob Namensänderungen, medizinischen Maßnahmen oder dem Kampf gegen Alltagsdiskriminierung, alle Themen haben Platz auf dem Tisch. Keine lauten Paraden, sondern konkrete Unterstützung – leise, aber wirkungsvoll. Empowerment durch Zugang zu Wissen, Wirkung, wenn der Fokus auf den Menschen liegt, nicht auf dem Applaus.
Die Rentrée ist die Zeit, Prioritäten neu zu setzen. Wollen wir weiterhin Schlagworte feiern oder endlich Lösungen schaffen, die ankommen? Wer sich traut, das zu hinterfragen, findet bei CAÏTIA/Intersex & Transgender Luxembourg asbl. vielleicht einen Anfang. Was denkt ihr – bereit für einen Alltag, der niemanden zurücklässt? Ihr seid eingeladen zu unseren Gruppen, unseren Tagungen, in unsere Gemeinschaft.

For trans rights – Bilderserie von Luan Lamberty: Eine Stimme unserer trans Gemeinschaft, die in Farben und Formen sichtbar wird, wo Worte oft versagen. „For trans rights“ zeigt Würde im Widerstand, Fragilität im Mut – und macht deutlich, wie sehr Anerkennung über medizinische Stempel hinausgeht. Hier in Luxemburg erinnern diese Bilder daran, dass Gleichwertigkeit nicht in medizinsichen Berichten gemessen werden darf, sondern im gelebten Alltag ohne Verstellung erfahrbar sein muss. Zwischen den Linien liegt die Frage, warum Sichtbarkeit und Sein allein nicht reicht und krank machende Strukturen unverändert bleiben. (25.08.2025)
Kommentar zur Stellungnahme der CCDH – ein menschenrechtlicher Prüfstein für Luxemburg (20.08.2025, pdf)
Die jüngste Stellungnahme der Commission consultative des Droits de l’Homme (CCDH) zum nationalen Aktionsplan LGBTIQ+ ist von großer Tragweite. Sie macht deutlich, dass Luxemburg zentrale Schutzpflichten gegenüber trans, inter und abinären Menschen weiterhin verletzt – trotz klarer Vorgaben aus Verfassung, internationalen Konventionen und europäischem Recht.
- Schutz von inter und anderen Kindern mit Variationen der Geschlechtsmerkmale – verfassungs- und menschenrechtlich geboten
Art. 13(1) der luxemburgischen Verfassung garantiert jeder Person die Achtung ihrer körperlichen und geistigen Unversehrtheit.1) Nicht notwendige chirurgische Eingriffe an Kindern mit Varianten der Geschlechtsmerkmale – ohne medizinische Indikation und ohne informierte Einwilligung – stellen eine Verletzung dieses Grundrechts dar.
Die UN-Kinderrechtskonvention verpflichtet Luxemburg ausdrücklich, Kinder vor jeder Form von Gewalt, Misshandlung oder erniedrigender Behandlung zu schützen (Art. 19), das Recht auf Achtung ihrer Meinung zu gewährleisten (Art. 12) und sie vor unmenschlicher oder erniedrigender Behandlung zu bewahren (Art. 37).2) Solche Eingriffe sind zudem mit Art. 24 der EU-Grundrechtecharta unvereinbar, der das Wohl des Kindes als vorrangig erklärt.3)
- Pathologisierung von gesunden trans und abinären Menschen als Zugangsvoraussetzung für körpermedizinische Maßnahmen – Verstoß gegen Gleichheits- und Antidiskriminierungsrechte
Die Pflicht, psychiatrische Berichte für medizinisch notwendige Behandlungen einzuholen, verletzt das Gleichheitsgebot in Art. 10bis der Verfassung, dass jede Ungleichbehandlung ohne sachliche Rechtfertigung verbietet.4)
Das Strafgesetzbuch untersagt ausdrücklich Diskriminierung aufgrund des Geschlechts und der Geschlechtsidentität (Art. 454 ff.).5) Zwangspsychiatrisierung insbesondere gesunder Menschen als Zugangsvoraussetzung zu körpermedizinischen Maßnahmen bedeutet zudem einen Eingriff in das durch Art. 8 EMRK geschützte Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens.6)
Auch die Yogyakarta-Prinzipien (Prinzip 2 & 6) stellen klar: Niemand darf aufgrund seiner Geschlechtsidentität besonderen medizinischen Zwängen unterworfen werden; das Recht auf Gesundheit und Privatleben gilt gleichermaßen für trans und abinäre Personen.7)
- Politische Verantwortung – aus Pflichten werden nicht erfüllte Mindeststandards
Die CCDH spricht von einer „verpassten Gelegenheit“ und einem „besorgniserregenden Rückschritt“. Tatsächlich geht es nicht um freiwillige politische Optionen, sondern um verbindliche menschenrechtliche Pflichten.
• Nicht notwendige Eingriffe an inter und anderen Kindern mit Variationen der Geschlechtsmerkmale müssen gesetzlich verboten werden.
• Die Pathologisierung gesunder trans und abinären Personen als Voraussetzung des Zuganges zu körpermedizinischen Maßnahmen ist sofort zu beenden.
• Antidiskriminierungspflichten im Gesundheitswesen müssen durchgesetzt werden.
Luxemburg riskiert, durch Untätigkeit nicht nur seine eigene Verfassung, sondern auch bindendes Völkerrecht und europäische Standards zu verletzen. Luxemburg hat keine Option, diese Fragen „weiter zu prüfen“. Es handelt sich nicht um politische Willensakte, sondern um menschenrechtliche Mindeststandards, deren Missachtung rechtliche Konsequenzen nach sich zieht.
Fazit
Die Stellungnahme der CCDH markiert einen menschenrechtlichen Prüfstein: Sie zeigt präzise auf, wo Luxemburg im Bereich des Schutzes von trans, inter und abinären Menschen hinter internationalen und nationalen Rechtsstandards zurückbleibt.
Es liegt nun an der Regierung, diesen klaren Hinweisen Folge zu leisten – nicht aus Gnade, sondern aus rechtlicher Pflicht.
Fußnoten 1) CEDAW, Observations finales 2025; ECRI, 6. Zyklusbericht Luxemburg 2023.
2) Verfassung des Großherzogtums Luxemburg, Art. 13(1): „Chacun a droit au respect de son intégrité physique et psychique.“
3) UN-Kinderrechtskonvention (CRC), Art. 12, 19, 37.
4) Charta der Grundrechte der Europäischen Union, Art. 24: Rechte des Kindes.
5) Verfassung, Art. 10bis: Gleichheit vor dem Gesetz.
6) Code pénal luxembourgeois, Art. 454 ff.: Diskriminierungsverbot u.a. aufgrund des Geschlechts und der Geschlechtsidentität.
7) Europäische Menschenrechtskonvention (EMRK), Art. 8: Recht auf Achtung des Privat- und Familienlebens.
Presse
Aktiounsplang LGBTIQ+ wier e Réckschrëtt par rapport zum leschte Plan d’action (20.08.2025, Radio 100,7)
Enfants intersexes : laissez-les décider (20.08.2025, Généviève Montaigu, Le Quotidien)
Nationalen Aktiounsplang gëtt „LGBTIQA+“-Communautéit net gerecht (20.08.2025, RTL Lëtzebuerg)
Bildet Arbeitsgruppen! (21.08.2025, Luc Laboulle, Tageblatt, nicht kostenfrei zugänlich)
Réckschrëtt fir d’Rechter vun de concernéierte Persounen ( 22.08.2025, Annick Goerens, RTL)
Galerie Simincini : exposition à venir Luan Lamberty & Heike Kati Barath du 26 septembre au 8 novembre
6, rue Notre Dame L-2240 Luxembourg
tel : +352 47 55 15
email : bonjour@galeriesimoncini.lu
mercredi à samedi 11-18h, Vernissage le 26 septembre à partir de 18h.


Wilhelmina’s UPCOMING in Greece (16.08.2025)


Wilhelmina’s is delighted to present the gallery’s first solo exhibition since 2023 by Luxembourgish artist Luan Lamberty, first winner of the Andrea Neumann Prize with the kind support of Kultur LX – Luxembourg Art Council.
Luan Lamberty: Through & Through explores in depth the distinctive universe the artist has created from the early stages of his career. The title chosen for this solo exhibition refers on one level to an immersion in the qualities and traits that have become typical of the artist’s visual expression. Recent years and especially this last body of work show Lamberty deepening his enigmatic themes and motifs with subtle shifts in perspective and even greater attention to colour, composition, textures and details. Works as far back as 2019 have been included in the exhibition to illustrate this development for a new public who in all likelihood is unfamiliar with this young artist’s work.
Through & Through also highlights a radical kind of transparency in Lamberty’s work. Drawn with deceptive simplicity there are spectral see-through figures in interiors juxtaposed against one or even two who are boldly coloured and opaque. Sometimes barely there, at others assertively present yet in both cases ambiguous to read. Drawn with charming simplicity, the figures refuse individual identity. They are somewhere between intimacy, hesitation, yearning, dreaming, contemplation, isolation and togetherness, feelings we can intuit but never fully name. Their naïve lines blur the boundary between subject and viewer. Who are they? What are they feeling? What are the dynamics between them and what is their relationship to us? In inviting us to look at and through them, Lamberty is also asking us to look at and within ourselves. Set against windows with views onto open empty skies or distant landscapes these translucent forms become vessels for projection.




The interplay between the interior and exterior adds an extra layer of visual and
psychological complexity. Lamberty alternates constantly the relationship of his
characters to the exterior. Sometimes we observe them looking out into an
expanse of blue sky. In other works, the figures have their backs to the window
and are oblivious of the detailed landscapes beyond. Finally, we have works that
flip the perspective around entirely so that we are looking from the outside
through the window to the figures on the inside. By turns they look back at us,
gaze outside unawares while we intrude on their reveries or sit in the window-sill
entirely introspective without looking outside at all. At this juncture it is worth
highlighting the art historical reference to „the woman in the window“ with all of
the mystery, voyeurism and fantasy male artists traditionally invited their peers
to share with them, only this time the figure is entirely universal.
Works have also been chosen where Lamberty’s figures have been remove
entirely to emphasise the importance of the relationship between looking
through the inside to the outside as a meditative exercise in which we as viewers
replace his figures entirely. Worth noting is how the plants which appear as small
motifs next to his characters now gain protagonism. Especially, the unsettling
detail in which the shadow cast is at odds with the plant depicted.
Lamberty has a knack for creating paintings that are at first sight simple and
delightful compositions of sumptuous and harmonious colours. But the more we
look the more we perceive the unsettling details that invite us see through and
beyond like an inviting pool of water whose depths can only be fathomed after
we have taken the plunge.

Kommentar zum Tageblatt-Artikel „Im falschen Körper – Das Leben mit Transkindern stellt vor enorme Herausforderungen“ (14. August 2025, Wiebke Trapp)
Der Artikel verdeutlicht, wie trans Kinder nicht nur aufgrund gesellschaftlicher Normen, sondern auch durch medizinische und bürokratische Hürden erheblich belastet werden. Gleiches gilt für Erwachsene. Besonders gravierend wirkt dabei die Rolle der Psychiatrie: Viele trans Personen – körperlich gesund und in ihrer Identität gefestigt – müssen sich einem aufwendigen, pathologisierenden Verfahren unterziehen, um Zugang zu notwendiger medizinischer Unterstützung zu erhalten. Diese Pflicht erzeugt nicht nur einen immensen organisatorischen und emotionalen Mehraufwand, sondern setzt insbesondere Jugendliche auch einem anhaltenden Gefühl institutioneller Infragestellung des eigenen Seins aus.
Gesundes Empfinden muss entpathologisiert werden
Die Voraussetzung, einen „Leidensdruck“ im Sinne einer offiziell zu diagnostizierenden Geschlechtsdysphorie nachzuweisen, zwingt gesunde trans Jugendliche in ein Verfahren, das sie medizinisch unnötig psychiatrisiert. Die CNS knüpft ihre Kostenübernahme an diese Diagnose – während in anderen Bereichen, etwa bei Schwangerschaft, Impfungen oder der Verschreibung der Pille, Leistungen auch ohne Krankheitsdiagnose gewährt werden. Wie der Artikel zeigt, sind trans Kinder keine Krankheitspatient_innen. Ihre seelische Not entsteht maßgeblich durch ein System, das ihre Identität bzw. ihr Sein nicht als selbstverständlich anerkennt, sondern sie zum Gegenstand eines medizinischen Prüfverfahrens macht.
Safe-Spaces und Empowerment sind wertvoll – aber unzureichend
Safe-Spaces und Empowerment-Angebote bieten für viele trans Menschen wichtigen psychosozialen Rückhalt. Sie können jedoch die Belastungen durch die Psychiatrisierung nicht ausgleichen, da sie in keinem direkten Zusammenhang mit der strukturellen Hürde stehen. Die Pathologisierung bleibt bestehen – unabhängig davon, wie viele unterstützende Räume geschaffen werden. Aus dieser strukturellen Sackgasse heraus versuchen manche trans Personen, den Zugang zu Hormonbehandlungen außerhalb des Versicherungssystems zu finden. Dieser Weg ist nicht nur finanziell belastend, sondern oft auch gesundheitlich riskant – eine direkte Folge eines rigiden, teils als unmenschlich erlebten „Gesundheitssystems“.
Es werden dringend konkrete Änderungen der CNS-Statuten benötigt
Seit Jahren fordert Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l. gemeinsam mit weiteren Organisationen eine tiefgreifende Reform der CNS-Vorgaben: Psychiatrische Berichte sollten nicht länger Zugangsvoraussetzung sein, sondern durch eine entpathologisierte, menschenwürdige und selbstbestimmte Gesundheitsversorgung ersetzt werden. Auch wenn nicht jede betroffene Person durch die verpflichtenden psychiatrischen Gespräche geschädigt wurde und wird, bergen sie doch grundsätzlich ein unnötiges Risiko. Es hat bereits zu viele Fälle gegeben, in denen dieser Prozess zu zusätzlicher Belastung und tatsächlicher Beeinträchtigung geführt hat – ein vermeidbares Leid, das durch eine Reform verhindert werden könnte.
Diese Forderungen sind überfällig:
• Entpathologisierung: Gesunde trans Jugendliche und Erwachsene dürfen nicht länger als psychisch krank eingestuft werden.
• Entbürokratisierung: Die CNS-Statuten müssen so geändert werden, dass Hormonblocker oder andere Maßnahmen ohne psychiatrische Diagnosen zugänglich sind.
• Selbstbestimmung statt Kontrolle: Es geht um Anerkennung und Sicherstellung einer informierten Einwilligung, nicht um Bevormundung.
Die Reform des CNS ist weit mehr als ein bürokratisches Detail – sie ist eine humanitäre Notwendigkeit. Ein System das zulässt, dass trans Menschen erst krank gemacht werden, um ihnen zu „helfen“ produziert, vermeidbares Leid. Die Anerkennung menschlicher Vielfalt ohne unnötige Pathologisierung entlastet Betroffene wie auch den öffentlichen Finanzhaushalt nachhaltig – und schafft die Grundlage für echte Inklusion und Lebensqualität.

30.07.2025: WIE ES UNS GEFÄLLT – Workshop & Performanceprojekt ab 13 Jahren: Du willst auf der Bühne stehen? Dein eigenes Kostüm entwerfen?
Egal ob du singst, dir Choreos ausdenkst, gerne bastelst oder einfach neugierig bist
– bei uns bist du richtig! Ob auf oder hinter der Bühne – alle sind willkommen! Workshops im Sept./Nov., Aufführung im Nov. 2025. Weitere Infos: hier.
Wichtige Petition: Kein Sonderregister für trans* Personen – Nie wieder Listen gegen Minderheiten! An: Bundesinnenminister Alexander Dobrindt (CSU) und das Bundesinnenministerium in Deutschland. Bitte zeichnen insbesondere jene, die auch über die deutsche Nationalität verfügen. (29.07.2025)
Identität unter Druck: Der gesellschaftliche Umgang mit trans*Personen (Folge des Studio Lookout Salon Podcasts von Host Roger Furrer im Gespräch mit Prof. Dr. Udo Rauchfleisch, 41min.56)
Aujourd’hui (21/7/25), le Plan d’Action National (PAN) pour les droits des personnes LGBTIQ+ (pdf) a été publié. Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l. salue l’engagement du gouvernement, illustré par la collaboration de plusieurs ministères sous la coordination du ministère de l’Égalité des genres et de la Diversité.
Par le PAN le gouvernement s’engage à oeuvrer pour:
- L’interdiction des pratiques de conversion
- L’introduction d’une option „neutre“ dans les documents d’identité pour les personnes non-binaires
- La suppression de la mention du sexe dans les documents non pertinents
- La mise à jour du guide pour l’inclusion des personnes trans en entreprise, incluant l’utilisation du prénom choisi avant la modification officielle.
Cependant, deux enjeux prioritaires ne sont pas abordés dans le nouveau PAN, alors qu’elles figuraient dans l’ancien :
La psychiatrisation des personnes trans (et abinaires) : L’exigence d’un rapport psychiatrique pour accéder à la transition médicale, en contradiction avec le droit à l’autodétermination et ne respecte pas une conception des soins de santé basés sur les droits humains.
L’absence de loi pour protéger les enfants intersexués et avec d’autres variations des caractéristiques sexuées.
La psychiatrisation des personnes trans contrevient aux normes internationales telles que celles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et dans l’absence d’une loi protégeant les enfants intersexués, le Luxembourg ne respecte pas plusieurs recommandations nationales et internationales, dont celles de la Commission nationale d’éthique (CNE) et du Comité contre la torture de l’ONU.
Pour plus d’infos, consultez notre communiqué de presse et le PAN LGBTQI+ ici.
EN: Today (21/7/25), the National Action Plan (PAN) for the rights of LGBTIQ+ people was published.
Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l. welcomes the government’s commitment, as illustrated by the cooperation of several ministries under the coordination of the Ministry of Gender Equality and Diversity.
Through the PAN, the government shows its commitment in working towards:
* The prohibition of conversion practices
* The introduction of a “neutral” option in identity documents for abinary people.
* The removal of gender markers from documents when they are not relevant.
* Updating the guide for the inclusion of trans people in the workplace, including information on using a person’s chosen name before the official change.
However, two priority issues are not addressed in the new PAN, whereas they were in the old one:
The psychiatrisation of trans (and abinary) people: The requirement for a psychiatric report to access medical transition is in contradiction with the right to self-determination and does not respect a human rights-based conception of healthcare.
The absence of legislation to protect intersex children and children with other variations of the sex characteristics.
The psychiatric treatment of trans people contravenes international standards such as those of the World Health Organization (WHO). And in the absence of a law to protect intersex children and other children with variations of the sex characteristics, Luxembourg is failing to comply with several national and international recommendations, including those of the National Ethics Commission (CNE) and the UN Committee against Torture.
For more information, see our press release and the PAN LGBTQI+ here.
DE: Heute (21/7/25) wurde der Nationale Aktionsplan (PAN) für die Rechte von LGBTIQ+ Personen veröffentlicht.
Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l. begrüßt das Engagement der Regierung, das durch die Zusammenarbeit mehrerer Ministerien unter der Koordination des Ministeriums für Geschlechtergleichstellung und Vielfalt verdeutlicht wird.
Mit dem PAN verpflichtet sich die Regierung, auf Folgendes hinzuarbeiten:
* Das Verbot von Konvertierungspraktiken
* Die Einführung einer „neutralen“ Option in Ausweisdokumenten für abinäre Personen.
* Die Abschaffung der Geschlechtsangabe in Dokumenten wo sie nicht relevant ist.
* Die Aktualisierung des Leitfadens für die Inklusion von Transpersonen in Unternehmen, einschließlich der Verwendung des gewählten Vornamens vor der offiziellen Änderung.
Zwei vorrangige Herausforderungen werden jedoch im neuen PAN nicht behandelt, obwohl sie im alten PAN enthalten waren:
Die Psychiatrisierung von trans- (und abinären) Personen : Die Forderung nach einem psychiatrischen Bericht, um Zugang zu einer medizinischen Transition zu erhalten, steht im Widerspruch zum Recht auf Selbstbestimmung und entspricht nicht einem menschenrechtsbasierten Verständnis von Gesundheitsversorgung.
Das Fehlen eines Gesetzes zum Schutz von intergeschlechtlichen und anderen Kindern mit Variationen der Geschlechtsmerkmale.
Die Psychiatrisierung von trans personen verstößt gegen internationale Standards wie die der Weltgesundheitsorganisation (WHO). Und in Ermangelung eines Gesetzes zum Schutz von inter Kindern und anderen Kindern mit Variationen der Geschlechtsmerkmale missachtet Luxemburg mehrere nationale und internationale Empfehlungen, darunter die der Nationalen Ethikkommission (CNE) und des UN-Ausschusses gegen Folter.
Weitere Informationen finden Sie in unserer Pressemitteilung und im PAN LGBTQI+ hier.
Articles de presse
Droits des LGBTIQ+ : le Luxembourg peut mieux faire (23.07.2025, Jérémie Nadé, Le Quotidien)
Droits des LGBTIQ+ : un nouveau plan «pour lutter contre toute forme de haine» (21.07.2025, Guillaume Oblet, Le Quotidien)
Jede zweite LGBTIQ+-Person meidet öffentliche Zuneigung (21.07.2025, L’essentiel)
Neuer nationaler LGBTQI-Aktionsplan: 147 Maßnahmen gegen Diskriminierung (21.07.2025, Alex Witte, Wort.lu)
Un plan d’action national pour „défendre nos valeurs“, selon Yuriko Backes (22.07.2025, Pierre Jans, RTL.lu)
Digitale Unsichtbarkeit? – Warum trans, inter und abinäre Stimmen in der Informationswelt oft an den Rand gedrängt werden (Pride-Nachlese zum Trans Pride Community Picnic am 20.07.2025 um 14h im Rainbow-Center)
Ausgangspunkt: Suche nach Informationen zum Trans Pride Community Picnic in Luxemburg, zu dem fast nichts zu finden war, jedoch ungefragt viele Hinweise zur von Rosa Lëtzebuerg organisierten Pride gegeben wurden.
Unser Austausch mit einer KI hat dabei einen wichtigen Punkt deutlich gemacht: Selbst moderne, intelligente Systeme beurteilen die Welt nicht neutral. Sie greifen auf das zurück, was ihnen „sichtbar“ gemacht wird – und das ist häufig das, was mediale und institutionelle (inkl. staatliche) Strukturen bevorzugen. Genau hier liegt eine Gefahr: Inhalte und Perspektiven von trans, inter und abinären Menschen werden oft schlechter gefunden oder gar nicht erst aufgegriffen oder sie gehen durch „Mainstreaminhalte“ von LGBTIQ+-Community-Websites und Repostings mittels diverser Social Media Contents unter – selbst wenn ihre eigenen Websites fundiert(er), differenziert(er) und realitätsnah sind. Dabei wird deutlich: Masse und digitale Reaktivität schlagen Selbstrepräsentation und faktenbasierte Peer-Information.
In Zeiten politischer Rückschritte – etwa durch den Abbau von Diversity-Programmen – verschärft sich diese Unsichtbarkeit auch digital. Transfeindliche oder scheinbar „kritische“ Seiten können in Suchmaschinen als vermeintlich „gleichwertige“ Meinung erscheinen, während erfahrungsbasierte, menschenrechtsorientierte Angebote wie caitia.de aus dem Bild verschwinden – obwohl sie eine zentrale Rolle für Beratung, Information und Aufklärung spielen.
Selbst gut gemeinte KI-Systeme greifen oft auf große, offizielle oder staatlich umfassend geförderte Quellen, z.B. der großen LGBTI-Vereine zurück. Plattformen wie caitia.de, die auf Fach- und Peer-Kompetenz, Erfahrungsexpertise und Selbstvertretung beruhen, geraten so leicht ins Hintertreffen – obwohl genau hier Realität, Fachwissen und Gemeinschaft zusammentreffen und in ihrer Spezifität wie auch Verschränkung nirgendwo anders zu finden sind.
Politische Unterstützung wird mehr denn je gebraucht
Ein sich wiederholendes Muster zeigt sich auch offline: Obwohl Veranstaltungsreihen wie die trans whatever im Mai und inter/Variationen der Geschlechtsmerkmale im Oktober institutionelle Unterstützung erhalten, bleiben sie in öffentlichen Ankündigungen oder überregionaler Bewerbung oft außen vor. Große Organisationen und deren Aktivitäten werden über offizielle Kanäle regelmäßig beworben – kleinere, insbesondere kritische Gruppen dagegen kaum. Das zeigt einmal mehr: Unterstützung auf dem Papier ist nicht dasselbe wie echte Sichtbarkeitsarbeit.
Doch es gibt auch starke Zeichen der Solidarität
Umso bedeutender sind echte solidarische Gesten, wie sie Rosa Lëtzebuerg bei der Luxembourg Pride 2025 gesetzt hat:
- Intersex & Transgender Luxembourg (ITGL) wurde eingeladen, auf dem Wagen von Rosa Lëtzebuerg mitzufahren – ein starkes symbolisches und öffentliches Zeichen der Verbundenheit.
- Auch die Website caitia.de wurde dadurch sichtbarer gemacht und bekam Raum, sich mit ihren Inhalten zu präsentieren.
- Darüber hinaus erhielt der Sprecher von Intersex & Transgender Luxembourg die Gelegenheit, einen kurzen politischen Beitrag auf der Hauptbühne zu halten – ein Raum, der sonst selten selbstorganisierter Peer-Erfahrung von trans, inter, abinären Personen offensteht.
Diese Gesten waren keine Selbstverständlichkeit – sondern wichtige Signale der echten Unterstützung und Zusammenarbeit innerhalb der queeren Community in Luxemburg. Danke dafür.
Handlungsspielräume & Eigen-/Verantwortung:
- Aktive Nutzung und Bekanntmachen von faktenbasierten Community-Websites wie caitia.de – als Quelle für Informationen, Selbsterkenntnis, Beratung und Aufklärung.
- Sprechen über Veranstaltungen wie z.B. „trans whatever“ und „inter/Variationen der Geschlechtsmerkmale“ im Oktober – damit sie nicht übersehen werden.
- Verlinken & Zitieren unabhängige Quellen wie diese in Medien, Projekten, Bildungsarbeit und Gesprächen.
- Unablässiges Nachfragen: Warum wird etwas öffentlich oder in machtwirksamen Kreisen sichtbar gemacht – und anderes nicht – insbesondere bei queeren Themen?
Sichtbarkeit ist politisch
Plattformen wie caitia.de stehen für Information, Erfahrung, Selbstbestimmung und den Schutz echter Vielfalt. In einer Zeit zunehmender Unsicherheiten und Rückschritte müssen alle für Demokratie und Vielfalt einstehende Personen dafür sorgen, dass Wissen aus der Community nicht verschwindet, sondern (weiterhin) gefunden, gehört und gestärkt wird.
Denn: Sichtbarkeit entsteht nicht von allein. Sie braucht Haltung. Und Verbündete.

Be cool, fight hard, have fun! Seid cool, kämpft hart, habt Spaß! Soyez cool, battez-vous fort, amusez-vous bien !
Seit über 10 Jahren an die Politik herangetragene Probleme: Hürden im Gesundheitswesen (Analyse des dispositions de la Caisse nationale de santé relatives au « syndrome de dysphorie de genre : Propositions pour une réforme – ( Document intégral ) – ( Document de synthèse ), einschl. Verbesserungs-vorschläge für die CNS-Statuten: propositions de refonte (2019, pdf) und Mangel an „safe spaces“ für trans, inter und abinäre Personen etc.
Le 28 février 2025, le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes s’est dit préoccupé
« [q]ue des traitements médicaux non urgents continuent d’être pratiqués dans l’Etat partie pour ‘normaliser sexuellement’ les personnes intersexes sans leur consentement éclairé » (Observations finales concernant le huitième rapport périodique du Luxembourg, CEDAW/C/LUX/CO/8)/, point 42). À la lumière de la recommandation générale no 31 du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et de l’observation générale no 18 du Comité des droits de l’enfant, adoptées conjointement (2019), et rappelant ses précédentes recommandations (CEDAW/C/LUX/CO/6-7, par. 46), le Comité recommande à l’État Partie :
[…]
b) D’interdire expressément les opérations de réassignation sexuelle non consenties sur les personnes intersexes et d’élaborer et de mettre en œuvre un protocole de soins fondé sur les droits pour les enfants intersexes imposant l’obligation d’obtenir leur consentement éclairé pour les opérations de réassignation sexuelle médicalement irréversibles ; […]
Ce n’est pas la première fois que ce Comité formule cette recommandation au Luxembourg.
En 2018, il a fait observer ce qui suit, dans ses Observations finales (Comité pour l’éliminationde ladiscriminationà l’égard des femmes (2018)) :
« Pratiques traditionnelles néfastes
27. Le Comité […] demeure préoccupé par les faits suivants :
a) […]
b) Des interventions chirurgicales de changement de sexe irréversibles sur les personnes intersexuées, une pratique qui est définie comme une opération génitale non consensuelle et inutile et englobe d’autres procédures comparables qui portent atteinte à l’intégrité physique de ces personnes ;
c) L’appui insuffisant aux personnes intersexuées qui ont subi, lorsqu’elles étaient bébés et enfants, des procédures chirurgicales mutilatrices involontaires et médicalement inutiles, leplus souvent aux conséquences irréversibles, donnant lieu à des souffrances physiques et psychologiques considérables ;
28. À la lumière de la recommandation générale/observation générale conjointe no 31 du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et no 18 du Comité des droits de l’enfant (2014) sur les pratiques préjudiciables, le Comité recommande à l’État partie de :
a) […]
b) Interdire expressément les interventions chirurgicales de changement de sexe non consenties menées à bien sur des personnes intersexuées, d’élaborer et d’appliquer un protocole de soins de santé fondé sur les droits pour les enfants intersexués, qui nécessite que les médecins informent les enfants intersexués sur toutes les options disponibles et requiert leur participation à la prise de décisions concernant les interventions médicales et le plein respect de leur choix ;
Par ailleurs, de nombreux autres organes ont recommandé au Luxembourg de protéger les enfants intersexués, tels que : la Commission nationale d’éthique (CNE, Avis 27 relatif à la diversité des genres de 2017, Juillet, p. 1 et 17), le Centre pour l’égalité de traitement (CET, Queer Lox, Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l. et Intersex Belgium (2017)), l’ORK [1] (concernant le projet de loi 7146), la Commission consultative des Droits de l’Homme (CCDH, entre autres, Avis du 13 octobre 2017, concernant le projet de loi 7146), Son Excellence Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (20 janvier 2017), le Comité des droits de l’enfant des Nations unies (2021, Observations finales, point 19), le Comité des droits de l’homme des Nations Unies (14/09/2022, CCPR/C/LUX/CO/4), la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI, 6e rapport sur le Luxembourg de 2023, point 35), le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU (Observations finales concernant le quatrième rapport périodique du Luxembourg, 15 novembre 2022, E/C.12/LUX/CO/4, points 36 et 37), le Comité contre la torture de l’ONU (Observations finales concernant le huitième rapport périodique du Luxembourg, 2 juin 2023, CAT/C/LUX/CO/8) et l’ONU dans le cadre du dernier Examen périodique universel (Recommandations publiées le 19 janvier 2024).
Question : Quand le Luxembourg adoptera-t-il enfin une loi pour protéger l’intégrité physique des enfants intersexués et des enfants avec d’autres variations des caractéristiques sexuées ?
[1] Devenu Ombudsmann für Kinder und Jugendliche (OKaJu).

Une belle rencontre spontanée à la Pride
Parfois, ce sont les moments inattendus qui laissent un sourire. C’est ce qui s’est passé lors de la Pride du Luxembourg cette année, quand des représentant_exs de BLOM et d’Intersex & Transgender Luxembourg se sont croisé_exs par hasard.
La rencontre a été brève mais chaleureuse – un échange plein de bienveillance et de respect, au cœur de l’ambiance colorée et festive de la Pride.
De tels instants rappellent combien des valeurs partagées et un esprit d’ouverture peuvent rapprocher les gens. (12.07.2025)
Was gesagt werden muss… / Ce qui doit être dit… (12.07.2025, pdf)

DE:
Liebe Anwesende, die Damen und Herren, liebe jene, die nicht von Dame oder Herr betroffen sind,
bevor ich beginne, lassen Sie mich eines klarstellen:
Was Sie jetzt hören werden, ist vielleicht nicht das, was Sie hören wollen. Es wird Sie nicht beruhigen oder besser schlafen lassen. Nein, dies ist die raue Wirklichkeit, ohne Filter und unbequem. Es ist der Blick hinter den Vorhang, wo Illusionen zerplatzen und die Wahrheit in ihrer ganzen Härte zum Vorschein kommt. Es ist das, was ungesagt bleiben sollte, weil es stört, ungemütlich ist, aufrüttelt und die bequeme Fassade zerschlägt. Aber genau deshalb muss es gesagt werden.
Als Vertretende von Intersex & Transgender Luxembourg begrüßen wir, dass ein neuer Nationaler Aktionsplan zur Förderung der Rechte von LGBTIQ+-Personen angekündigt wurde – und dass auch zivilgesellschaftliche Organisationen aktiv in den Erarbeitungsprozess einbezogen wurden.
Was im finalen Plan enthalten sein wird – und was nicht – wissen wir nicht. Aber wir wissen, worauf es ankommt für die Menschen, um die es gehen soll. Und wir wissen, was nicht ausgespart werden darf.
Angekündigte Vorgaben aus dem Koalitionsvertrag der Regierung 2023–2028
- Ein Verbot sogenannter Konversionstherapien – ein wichtiger Schritt gegen entmenschlichende Praktiken.
- Die Einführung einer neutralen Geschlechtsoption im Recht.
- Der Ausbau von Schutzmaßnahmen gegen queerfeindliche Gewalt – etwa durch „Safe Spaces“.
- Und: Die „Evaluierung“ medizinischer Maßnahmen bei intergeschlechtlichen Kindern. Doch ein klares Verbot wird darin nicht genannt.
Diese Punkte zeigen politischen Willen – aber es bleibt unklar, wie verbindlich und konsequent sie umgesetzt werden.
Was nicht fehlen darf – zwei menschenrechtliche und daher unverzichtbare Mindeststandards
Erstens: die Entpathologisierung von trans Personen.
Noch immer ist für medizinische Maßnahmen im Rahmen der Transition ein psychiatrischer Bericht erforderlich. Diese Pflicht widerspricht dem Recht auf Selbstbestimmung, ist häufig erniedrigend – und medizinisch nicht notwendig. Internationale Standards – etwa der WHO, der WPATH – wie auch unsere eigene Verfassung fordern das Gegenteil: körperliche und mentale Integrität, Achtung der Würde, diskriminierungsfreier Zugang zur Gesundheitsversorgung.
Was es braucht, ist ein freiwilliges, unterstützendes professionelles Begleitsystem, welches die individuelle Bedürfnisse und Wünsche von trans Personen respektiert. Eine verpflichtender psychiatrischer Bericht ist und bleibt ein Eingriff in das Selbstbestimmungsrecht von trans Personen und wir fordern, dass dieser nicht weiter als Voraussetzung für medizinische Maßnahmen eingefordert wird.
Schluss mit der Zwangsbegleitung! Und Schluss mit der Verletzung des Selbstbestimmungsrechts in der Medizin!
Zweitens: der Schutz intergeschlechtlicher und anderer Kinder mit Variationen der Geschlechtsmerkmale vor medizinisch nicht notwendigen, irreversiblen Eingriffen.
Solange kein klares Verbot existiert, werden weiterhin irreversible Eingriffe an diesen Kindern vorgenommen, die nicht einwilligungsfähig sind. Eingriffe, die gegen das Recht auf körperliche Integrität verstoßen – mit oft gravierenden physischen und psychischen Folgen.
Auch die ECRI, die Kommission gegen Rassismus und Intoleranz des Europarats, fordert Luxemburg seit Jahren zum Handeln auf. Diese Empfehlungen bleiben bislang unerfüllt.
Was es jetzt braucht – konkrete Handlungen
- Ein Gesetz, das intergeschlechtliche und andere Kinder mit Variationen der Geschlechtsmerkmale vor nicht notwendigen Eingriffen schützt.
- Die vollständige Entpathologisierung der Gesundheitsversorgung für trans und abinäre Personen.
- Und: Strukturelle Teilhabe der Betroffenen – durch institutionelle Anerkennung, ausreichende finanzielle und strukturelle Ausstattung sowie echte Entscheidungsmacht.
Wir erwarten, was für andere selbstverständlich ist: Grundlegende und elementare Menschenrechte, die für alle Menschen gelten müssen. Das Recht auf Leben, Freiheit und Sicherheit sowie den Schutz vor Diskriminierung – auch in der Medizin – dürfen intergeschlechtliche und Kinder mit Variationen der Geschlechtsmerkmale sowie trans und abinäre Personen hiervon nicht mehr ausgeschlossen bleiben!
Fazit
- Rechte, die nicht umgesetzt werden, bleiben Worthülsen.
- Menschenwürde – eines jeden einzelnen – ist unantastbar und keine Verhandlungsmasse.
- Wenn Sichtbarkeit alles ist, aber Schutz fehlt – dann ist Vielfalt nur Fassade.
- Wir brauchen wirkmächtige Pläne UND konkrete Taten für jene, die sie am dringendsten brauchen.
Vielen Dank.
FR :
Chers participant_exs, Mesdames et Messieurs, chères personnes qui ne sont ni des dames ni des messieurs,
Avant de commencer, permettez-moi de clarifier une chose :
Ce que vous allez entendre maintenant n’est peut-être pas ce que vous voulez entendre. Cela ne vous rassurera pas et ne vous aidera pas à mieux dormir. Non, c’est la dure réalité, sans filtre et inconfortable. C’est un regard derrière le rideau, où les illusions s’effondrent et où la vérité apparaît dans toute sa dureté. C’est ce qui devrait rester non-dit, parce que cela dérange, met mal à l’aise, bouleverse et brise la façade confortable.
Mais c’est précisément pour cela qu’il faut le dire.
En tant que représentants d’Intersex & Transgender Luxembourg, nous saluons l’annonce d’un nouveau plan d’action national pour la promotion des droits des personnes LGBTIQ+ et le fait que les organisations de la société civile aient été activement impliquées dans le processus d’élaboration.
Nous ne savons pas ce que le plan final contiendra – ni ce qu’il ne contiendra pas. Mais nous savons ce qui est important pour les personnes concernées. Et nous savons ce qui ne doit pas être omis.
Mesures annoncées dans l’accord de coalition du gouvernement 2023-2028
• L’interdiction des thérapies dites de conversion – une étape importante contre les pratiques déshumanisantes.
• L’introduction d’une option de genre neutre dans la loi.
• Le renforcement des mesures de protection contre la violence anti-queer – par exemple par le biais de « safe spaces » .
• Et : l’« évaluation » des mesures médicales chez les enfants intersexués. Cependant, aucune interdiction claire n’y est mentionnée.
Ces points témoignent d’une volonté politique, mais la manière dont ils seront mis en œuvre reste floue en termes d’engagement et de cohérence.
Ce qui ne doit pas manquer : deux normes minimales indispensables en matière de droits humains
Premièrement : la dépathologisation des personnes trans.
Un rapport psychiatrique est toujours nécessaire pour les mesures médicales dans le cadre de la transition. Cette obligation est contraire au droit à l’autodétermination, est souvent humiliante et n’est pas nécessaire sur le plan médical. Les normes internationales, telles que celles de l’OMS et de la WPATH, ainsi que notre propre constitution exigent le contraire : intégrité physique et mentale, respect de la dignité, accès sans discrimination aux soins de santé.
Ce qu’il faut, c’est un système d’accompagnement professionnel volontaire et solidaire qui respecte les besoins et les souhaits individuels des personnes trans. Un rapport psychiatrique obligatoire est et reste une atteinte au droit à l’autodétermination des personnes trans et nous demandons qu’il ne soit plus exigé comme condition préalable à toute mesure médicale.
Finissons-en avec l’accompagnement obligatoire ! Et finissons-en avec la violation du droit à l’autodétermination en médecine !
Deuxièmement : la protection des enfants intersexués et autres enfants présentant des variations des caractéristiques sexuées contre les interventions irréversibles non nécessaires sur le plan médical.
Tant qu’il n’existe pas d’interdiction claire, des interventions irréversibles continueront d’être pratiquées sur ces enfants qui ne sont pas en mesure de donner leur consentement. Des interventions qui violent le droit à l’intégrité physique – avec des conséquences physiques et psychologiques souvent graves.
L’ECRI, la Commission contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe, exhorte également le Luxembourg à agir depuis des années. Ces recommandations restent jusqu’à présent sans suite.
Ce qu’il faut maintenant, ce sont des actions concrètes
• Une loi qui protège les enfants intersexués et autres enfants présentant des variations des caractéristiques sexuées contre les interventions non nécessaires.
• La dépathologisation complète des soins de santé pour les personnes trans et abinaires.
• Et : la participation structurelle des personnes concernées – par la reconnaissance institutionnelle, des ressources financières et structurelles suffisantes et un véritable pouvoir de décision.
Nous attendons ce qui va de soi pour les autres : des droits humains fondamentaux et élémentaires qui doivent s’appliquer à tous. Le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité ainsi que la protection contre la discrimination – y compris dans le domaine médical – ne doivent plus exclure les personnes intersexuées et les enfants présentant des variations des caractéristiques sexuées, ni les personnes trans et abinaires !
Conclusion
– Les droits qui ne sont pas mis en œuvre restent des mots vides de sens.
– La dignité humaine – de chaque individu – est inviolable et n’est pas négociable.
– Si la visibilité est tout, mais que la protection fait défaut, alors la diversité n’est qu’une façade.
– Nous avons besoin de plans efficaces ET d’actions concrètes pour les personnes qui en ont le plus besoin.
Merci beaucoup.
Herzlicher Dank an CLAE
Un grand merci au CLAE
Wir möchten CLAE unseren tief empfundenen Dank aussprechen für die jahrelange Unterstützung, die wir als Verein erfahren durften.
Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude au CLAE pour le soutien fidèle et généreux dont notre association a bénéficié au fil des années.
Von Anfang an haben wir eine Atmosphäre der Offenheit, Herzlichkeit und Hilfsbereitschaft erlebt, die weit über das bloße Bereitstellen von Räumlichkeiten hinausging.
Dès le début, nous avons été accueilli_exs dans une atmosphère d’ouverture, de chaleur humaine et de disponibilité, qui allait bien au-delà de la simple mise à disposition de locaux.
Die Türen standen uns immer offen – nicht nur im wörtlichen, sondern auch im übertragenen Sinne.
Vos portes nous ont toujours été ouvertes – au sens propre comme au sens figuré.
Eure wertschätzende und engagierte Art hat dazu beigetragen, dass wir uns als Verein willkommen, getragen und inspiriert fühlen konnten.
Votre accueil bienveillant et votre engagement sincère nous ont permis de nous sentir les bienvenu_exs, soutenu_exs et inspiré_xs en tant qu’association.
Dank euch hatten wir nicht nur einen Ort zum Zusammenkommen, sondern auch einen Raum für Austausch, Entwicklung und Gemeinschaft.
Grâce à vous, nous avons trouvé bien plus qu’un lieu de rencontre : un véritable espace d’échange, de développement et de convivialité.
Wir schätzen diese vertrauensvolle Zusammenarbeit sehr und hoffen, dass wir auch in Zukunft in Verbindung bleiben.
Nous apprécions profondément cette collaboration fondée sur la confiance et espérons rester en contact à l’avenir.
Merci CLAE – fir ären onermiddlechen Engagement an äre waarme Wëllkomm!
Merci au CLAE – pour votre engagement inlassable et votre accueil chaleureux !
Intersex & Transgender Luxembourg, 11.07.2025

Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l.

Zwischen Diagnose und Zugang: Die Folgen der Cass-Review – Gesundheitsversorung von trans Jugendlichen (06.07.2027, basierend auf einem Artikel von Libby Brooks in: The Gardian „Cass review: how has report affected care for transgender young people?“ vom 02.07.2025)
Das sogenannte Cass-Review hat die Versorgung von trans Jugendlicher im britischen Gesundheitssystem stark verändert – und gleichzeitig heftige Diskussionen (auch international) ausgelöst. Obwohl sie als wissenschaftliche Untersuchung präsentiert wird, wurde der Bericht von vielen Fachleuten für seine methodischen Schwächen und die einseitige Auswahl von Quellen kritisiert. Statt einer evidenzbasierten Auswertung internationaler Standards und Erfahrungen legt der Report den Fokus vor allem auf Unsicherheiten, wodurch er Zweifel an etablierten medizinischen Verfahren sät – insbesondere am Einsatz von Pubertätsblockern und geschlechtsangleichenden Hormonen.
Infolge der Veröffentlichung wurde die Tavistock-Klinik – lange Zeit zentrale Anlaufstelle für trans Jugendliche im NHS – geschlossen und durch neue, regionale Versorgungszentren ersetzt. Gleichzeitig wurde der Zugang zu medizinischen Maßnahmen massiv eingeschränkt: Die Zahl der Zuweisungen ist drastisch gesunken, Pubertätsblocker sind nur noch im Rahmen eines klinischen Versuchs zugänglich, und Hormone werden nur in seltenen Ausnahmefällen verordnet.
Besonders kritisch ist dabei, dass trans Jugendliche nun zwingend eine psychologische oder psychiatrische Behandlung durchlaufen müssen, um überhaupt Zugang zu medizinischer Unterstützung zu erhalten – obwohl Transgeschlechtlichkeit nach internationalen Leitlinien keine psychische Erkrankung darstellt, ohne dass dessen Nutzen wissenschaftlich belegt ist. Diese Entwicklung erzeugt ein Klima des Misstrauens gegenüber der Selbstwahrnehmung junger Menschen und pathologisiert ihre geschlechtliche Selbstwahrnehmung auf subtile Weise. Fachverbände und Betroffenenorganisationen befürchten, dass dies nicht nur den Zugang zur Gesundheitsversorgung behindert, sondern auch das psychische Wohlbefinden vieler junger trans Personen gefährdet.
Gleichzeitig hat sich ein unregulierter privater Behandlungsmarkt entwickelt – ein direkter Nebeneffekt der staatlich geschaffenen Versorgungslücke. Die hohen Hürden im offiziellen System treiben zudem manche in gesundheitlich bedenkliche Formen der Eigenbehandlung (DIY). Während einige Jugendliche und Familien die umfassendere psychologische Begleitung begrüßen, erleben viele die neuen Hürden als entmutigend oder gar retraumatisierend. Statt Sicherheit schafft der Cass-Report so vor allem Unsicherheit – sowohl bei Betroffenen als auch bei Fachpersonen. Die Versorgungslandschaft befindet sich nun im Umbau – doch ob dieser Umbau tatsächlich zu einer besseren, gerechteren und respektvolleren Versorgung führt, bleibt fraglich. Kritiker_innen mahnen an, dass die Bedürfnisse trans Jugendlicher nicht bevormundend, sondern in enger Abstimmung mit ihnen selbst ernst genommen werden müssen – und dass medizinische Versorgung nicht durch ideologische Debatten ersetzt werden darf.
Der Deutsche Ethikat (DER) empfieht in seiner ad-hoc-Empfehlung Trans-Identität bei Kindern und Jugendlichen: Therapeutische Kontroversen – ethische Orientierungen (2020, pdf, EN): „Ein entstigmatisierender Umgang mit Trans-Identität bei Kindern sollte gefördert und einer diskriminierenden Pathologisierung von Geschlechtsinkongruenz entgegengewirkt werden.“
In der Leitlinie Geschlechtsinkongruenz und Geschlechtsdysphorie im Kindes- und Jugendalter – Diagnostik und Behandlung (2025, S2k, pdf) wurde zur Definition von Diskriminierung folgende Definition zugrunde gelegt: […] Ungleiche Behandlung von Mitgliedern einer bestimmten sozialen Gruppe „mit einem niedrigeren Status im Gefüge sozialer Machtverhältnisse“ verstanden, die diese „schädigt, ihre Freiheitsrechte beschneidet, sie herabwürdigt oder ihre Chancengleichheit beeinträchtigt“(Hädicke & Wiesemann, 2021, S. 382–383). Absicht ist dabei keine notwendige Voraussetzung (Hädicke & Wiesemann, 2021). Zusammenstellung der Bedingungen (Cornelia Kost).
In Luxemburg wurde die Zwangspsychiatrisierung (erzwungene psychiatrische Gespräche als Vorabbedingung für die Kostenübernahme von körpermedizinischen Maßnahmen ohne Vorliegen einer psychischen Erkrankung, bei → trans Personen) mit Einführung des Begriffes „Geschlechtsdysphorie“ in die Krankenkassenstatuten (CNS) etabliert und trotz Verstoß gegen Kinder- und andere Menschenrechte wie auch gegen die Luxemburger Verfassung (u.a. Art. 12. Die Würde des Menschen ist unantastbar. Art. 13. (1) Jeder hat das Recht auf körperliche und geistige Unversehrtheit. (2) Niemand darf der Folter oder unmenschlichen oder erniedrigenden Strafen oder Behandlungen unterworfen werden.) aufrecht erhalten.
Fundierte, sachliche Kritik (Analyse des dispositions de la Caisse nationale de santé relatives au « syndrome de dysphorie de genre : Propositions pour une réforme – ( Document intégral ) – ( Document de synthèse ) wird und bleibt seit 2014 ignoriert wie auch konstruktive Veränderungsvorschläge (propositions de refonte (2019, pdf).
Eltern, die ihren Kindern – sofern nötig – eine pubertätsaufschiebende Behandlung zu Beginn der Pubertät ermöglichen möchten, suchen sich medizinische Unterstützung überwiegend im Ausland. Manche junge trans Personen mit Digitalaffinität vertrauen sich eher anonymen Internetkontakten an, als in Luxemburg nach Hilfe zu suchen, die sie meist bereits als negativ bis traumatisierend erfahren haben – insbesondere bei Kontakt mit der Psychiatrie. Die Neigung, das Land mal eben für eine versprochene, vermeintlich bessere Zukunft zu verlassen, erhöht sich mit Zunahme der Perspektivlosigkeit angesichts jahrelangem systematischen Wegschauens aller Verantwortlichen insbesondere in Politik, Medizin und Presse – ein Systemversagen, das gesellschaftlich breit getragen wird.
Zwischen Fahrradlenker und Zeichenstift – Luan Lamberty in Liechtenstein (05.07.2025)
Wie entstehen Bilder, unterwegs skizziert – während einer Fahrradtour? Der luxemburgische Künstler Luan Lamberty hat es ausprobiert. Im Rahmen einer Künstlerresidenz im Turmhaus Balzers ließ er sich von der Liechtensteiner Landschaft, der Stille und dem Rhythmus der Bewegung inspirieren. Sein Atelier? Oft die Straße. Seine Methode? Zeichnungen direkt während der Fahrt – festgehalten mit einer selbstgebauten Halterung am Fahrradlenker.
In Balzers entstanden so nicht nur spontane Skizzen, sondern ein ganzes Künstlerbuch und ein animierter Kurzfilm. Lambertys Arbeiten sind farbenfroh, leichtfüßig und auf den ersten Blick verspielt – doch unter der Oberfläche verhandeln sie Themen wie Einsamkeit, Sprachlosigkeit und gesellschaftliche Isolation. Gerade diese stille Spannung macht seinen Stil so besonders: kleine Formate mit großer Wirkung.
Die Residenz in Liechtenstein gab ihm Raum, sich mit neuen Ideen auseinanderzusetzen und politische Themen wie Geschlechtergerechtigkeit künstlerisch umzusetzen – etwa in seinem Projekt „Bulbs for Trans Rights“. Zugleich bot die Umgebung die nötige Ruhe, um tief in sein Schaffen einzutauchen.

Rainbow Capitalism & Politics (21.06.2025, DE/EN/FR)
Kommentar in Deutsch/Commentary in English/Commentaire en Français
DE
Der Artikel von Aaron Hicklin in der New York Times zur Kommerzialisierung des Monat Juni zeigt auf, wie Unternehmen mit Symbolen arbeiten, aber echte Verantwortung vermeiden. Ähnlich verhält es sich in der Politik: Auch dort dominieren oft wohlklingende Worte und öffentliche Gesten, während konkrete Maßnahmen für trans, inter und abinäre Menschen ausbleiben. Diejenigen, die ohnehin am stärksten von Diskriminierung betroffen sind, werden in strategischen Planungen häufig nicht mitgedacht – oder nur symbolisch.
Wenn politische Verantwortungstragende sich jedes Jahr sichtbar zeigen, zugleich aber zentrale Forderungen – etwa die Abschaffung entwürdigender psychiatrischer Hürden, der gesetzliche Schutz intergeschlechtlicher und anderer Kinder mit Variationen der Geschlechtsmerkmale oder die nachhaltige Förderung und Finanzierung von qualifizierter Peer-Beratung – ignorieren oder verschleppen, entsteht ein doppelter Schaden: Erstens bleiben dringend notwendige Veränderungen aus. Zweitens wächst der Eindruck, instrumentalisiert zu werden.
Regenbogenflaggen und inklusive Sprache ersetzen keine strukturellen Entscheidungen. Wer sich öffentlich mit trans, inter und abinären Menschen solidarisch zeigt, muss sich an seinen Taten messen lassen – nicht an der Rhetorik. Symbolpolitik schafft keine Rechte. Sie vertuscht ihr Fehlen.
EN
Aaron Hicklin’s article in the New York Times on the commercialisation of the month of June highlights how companies use symbols but avoid taking real responsibility. The situation is similar in politics: there, too, fine-sounding words and public gestures often dominate, while concrete measures to safeguard the rights of trans, inter and abinary people are lacking. Those most affected by discrimination tend not to be included in strategic planning – or only symbolically.
When political leaders make a visible show of support every year, but simultaneously ignore or delay key demands – such as the abolition of degrading psychiatric hurdles, the provision of legal protection for intersex and other children with variations of sex characteristics, or the sustainable promotion and funding of qualified peer counselling – the damage is twofold: firstly, urgent and necessary changes do not occur. Secondly, the impression of being exploited grows.
Rainbow flags and inclusive language are no substitute for structural decisions. Those who publicly show solidarity with trans, inter and abinary people must be judged by their actions – not by their rhetoric. Symbolic politics does not create rights. It covers up the absence thereof.
FR
L’article d’Aaron Hicklin dans le New York Times sur la commercialisation du mois de juin montre comment les entreprises utilisent des symboles tout en évitant d’assumer de véritables responsabilités. Il en va de même en politique : là aussi, les belles paroles et les gestes publics dominent souvent, tandis que les mesures concrètes en faveur des personnes trans, inter et abinaires font défaut. Les personnes qui sont déjà les plus touchées par la discrimination sont souvent ignorées dans les plans stratégiques, ou seulement prises en compte de manière symbolique.
Lorsque les responsables politiques se montrent visibles chaque année, mais ignorent ou retardent en même temps des revendications centrales – telles que la suppression des obstacles psychiatriques humiliants, la protection juridique des enfants inter et autres enfants présentant des variations des caractéristiques sexuées ou la promotion et le financement durables de consultations qualifiées par des pairs –, cela cause un double préjudice : premièrement, les changements urgents et nécessaires ne sont pas mis en œuvre. Deuxièmement, l’impression d’être instrumentalisé se renforce.
Les drapeaux arc-en-ciel et le langage inclusif ne remplacent pas les décisions structurelles. Les personnes qui affichent publiquement leur solidarité avec les personnes trans, inter et abinaires doivent être jugées sur leurs actes, et non sur leur rhétorique. La politique symbolique ne crée pas de droits. Elle masque leur absence
Rückbau von Bürger_innenrechten – eine Reflexion (11.06.2025) basierend auf: Southern Baptists Endorse Effort to Overturn Same-Sex Marriage (10.06.2025, Ruth Graham, NYT)
Die Resolution der Southern Baptists, das Urteil zur gleichgeschlechtlichen Ehe (Obergefell v. Hodges) kippen zu wollen, ist mehr als Symbolpolitik – sie markiert den nächsten Schritt in einer gezielten Strategie zum Abbau von Grundrechten. Inspiriert vom erfolgreichen Angriff auf das Abtreibungsrecht (Roe v. Wade) zeigt sich nun der Versuch, auch das Recht auf Eheschließung für gleichgeschlechtliche Paare zu delegitimieren. Dies geschieht unter dem Deckmantel religiöser Moral und mit dem erklärten Ziel, konservative Normen in Gesellschaft und Gesetz zu verankern.
Besonders alarmierend ist die ideologische Breite der Resolution: Sie reicht von der Forderung nach Entzug von Geldern für Planned Parenthood bis hin zur Einschränkung trans Rechten – etwa im Bildungs- und Sportbereich. In Letzterem werden trans Personen erneut gezielt marginalisiert, ihre Rechte zur Teilhabe und Selbstbestimmung als „Gefahr“ umgedeutet. Der Angriff ist umfassend und betrifft alle Menschen, die nicht in das enge Bild eines religiös-konservativen Familienideals passen.
Diese Entwicklungen dürfen nicht als rein amerikanisches Phänomen abgetan werden. Sie senden Signale nach Europa, wo rechte und christlich-fundamentalistische Gruppen zunehmend ähnliche Narrative übernehmen – etwa in Debatten um „Elternrechte“, Genderverbote oder transfeindliche Gesetzesinitiativen. Der Angriff auf die Rechte einzelner ist nie isoliert – er bedroht die Freiheit aller. Wer jetzt nicht wachsam ist, riskiert, dass auch im Westen bzw. in demokratisch verankerten Staaten jahrzehntelang erkämpfte Rechte Schritt für Schritt rückgängig gemacht werden.
World Boxing apologizes for naming Olympic champion Imane Khelif in sex test policy (03.06.2025 NBC NEWS)
Imane Khelif, algerische Boxerin und Olympiasiegerin von Paris 2024, war in vielfacher Weise herausfordernden Situationen ausgesetzt und behauptete sich mit bemerkenswerter Standhaftigkeit. Trotz öffentlicher Debatten über ihr Geschlecht und der damit verbundenen Kontroversen blieb sie fokussiert und bewies ihre sportliche Exzellenz im Ring.
Die Internationale Boxvereinigung (IBA) hatte zuvor Khelif aufgrund angeblicher Unregelmäßigkeiten bei Geschlechtstests von der Weltmeisterschaft 2023 ausgeschlossen. Das Internationale Olympische Komitee (IOC) hingegen bestätigte Khelifs Teilnahmeberechtigung und betonte, dass sie alle medizinischen Vorschriften erfüllte. Infolge der öffentlichen Diskussionen und der Verbreitung von Fehlinformationen reichte Khelif eine Beschwerde wegen « moralischer Belästigung » ein, um sich gegen die Angriffe auf ihre Person zu wehren.
Khelifs Haltung in dieser Situation zeugt von großer innerer Stärke und einem tiefen Engagement für Fairness und Respekt im Sport. Sie hat nicht nur sportlich überzeugt, sondern auch ein Zeichen für die Würde und Rechte von Athletinnen gesetzt.
Ihre Situation unterstreicht die Notwendigkeit eines sensiblen und respektvollen Umgangs mit Fragen des Geschlecht von Frauen im Sport und erinnert daran, dass hinter jeder Athletin ein Mensch mit Rechten und Würde steht.
Besonders alarmierend ist die ideologische Breite der Resolution: Sie reicht von der Forderung nach Entzug von Geldern für Planned Parenthood bis hin zur Einschränkung trans Rechten – etwa im Bildungs- und Sportbereich. Trans Personen werden hier erneut gezielt marginalisiert, ihre Rechte zur Teilhabe und Selbstbestimmung als „Gefahr“ umgedeutet. Der Angriff ist umfassend und betrifft alle, die nicht in das enge Bild eines religiös-konservativen Familienideals passen.
Diese Entwicklungen dürfen nicht als rein amerikanisches Phänomen abgetan werden. Sie senden Signale nach Europa, wo rechte und christlich-fundamentalistische Gruppen zunehmend ähnliche Narrative übernehmen – etwa in Debatten um „Elternrechte“, Genderverbote oder transfeindliche Gesetzesinitiativen. Der Angriff auf die Rechte einzelner ist nie isoliert – er bedroht die Freiheit aller. Wer jetzt nicht wachsam ist, riskiert, dass auch im Westen jahrzehntelang erkämpfte Rechte Schritt für Schritt rückgängig gemacht werden.
Zwitschernde Hoffnung: Rettung von Leben der anderen Art (01.06.2025)

Charlie, der Widerstandsfähige, nach Fall aus 7,5m Höhe, stundenlangem, unfreiwilligen Sonnenbad UND überlebter Nacht mit großem Hunger…
Auszug Geburtsurkunde / Extrait d’acte de naissance, 21.05.2025
Antrag auf einen Auszug auf dem nationalen Geburtenregister („Extrait d’acte de naissance“) / Demande d’un extrait d’acte de naissance national (« Extrait d’acte de naissance »)(pdf)
DE: Nationaler Auszug aus dem Geburtsregister („Extrait d’acte de naissance“) versus vollständige Kopie der Geburtsurkunde („Copie intégrale de l’acte de naissance“)
Der Auszug aus dem Geburtsregister („Extrait d’acte de naissance“) beinhaltet ausschließlich die aktuell gültigen Angaben der betreffenden Person und lässt frühere Eintragungen wie frühere Vornamen oder Geschlechtsangaben unberücksichtigt. Hierbei sind folgende Varianten zu unterscheiden: a) nationaler Auszugaus dem Geburtsregister, b) internationaler Auszug aus dem Geburtsregister.
- Für nationale Nutzung z.B. für Schulen, Arbeitgebende, Universität ist der nationale Auszug bei der zuständigen Gemeinde zu beantragen.
- Für internationale Zusammenhänge kann der internationale Auszug (teils kostenpflichtig) auf der Website der Gemeinde oder auf guichet.lu beantragt werden.
Im Gegensatz dazu bildet die vollständige Kopie der Geburtsurkunde („Copie intégrale de l’acte de naissance“) sämtliche Änderungen im Personenstand ab, einschließlich der ursprünglichen Angaben.
In vielen Fällen fordern betroffene Personen über die Plattform MyGuichet.lu ein entsprechendes Dokument an. Dort steht allerdings lediglich die Copie intégrale oder der internationale Auszug zur Verfügung. Letzterer ist gegenüber dem nationalen Auszug inhaltlich eingeschränkt und enthält oft nicht die erforderlichen Informationen, sodass Antragstellende stattdessen auf die Copie intégrale zurückgreifen.
Personen, bei denen Änderungen im Personenstand vorgenommen wurden, haben die Möglichkeit, sich direkt an das Standesamt der Gemeinde ihres Geburtsortes zu wenden. Ist dieses nicht zuständig, kann auch das Standesamt der Gemeinde des gewöhnlichen Wohnsitzes kontaktiert werden. Dort kann ein nationaler Auszug beantragt werden, der jedoch keine früheren Daten enthält.
Beispiel für eine Anfrage:
Guten Tag,
ich bitte um die Zusendung des nationalen Auszuges aus dem Geburtsregister („Extrait d’acte de naissance“) mit den aktuellen Daten zu meiner Person. Hierbei handelt es sich ausdrücklich nicht um die („Copie intégrale de l’acte de naissance“) oder den internationalen Auszug aus dem Geburtsregister.
Mit freundlichen Grüßen
FR: L’« extrait d’acte de naissance » versus la « copie intégrale de l’acte de naissance »
L’« extrait d’acte de naissance » contient uniquement les données actuelles de la personne concernée et ne tient pas compte des données antérieures telles que les prénoms ou le sexe. A cet effet, il y a lieu de distinguer les variantes suivantes : a) l’extrait national de l’acte de naissance, b)l’extrait international d’acte de naissance.
- Pour un emploi au niveau national, par ex. Pour les écoles, le travail, l’université, l’extrait national doit être demandé à la commune compétente.
- Pour un emploi au niveau international, l’extrait international (parfois payant) peut être demandé sur le site web de la commune ou sur guichet.lu.
En revanche, la « copie intégrale de l’acte de naissance » reflète toutes les modifications de l’état civil, y compris les informations initiales.
Dans de nombreux cas, les personnes concernées demandent un tel document via la plateforme MyGuichet.lu. Toutefois, seule la copie intégrale ou l’extrait international y est disponible. Le contenu de ce dernier est plus limité que celui de l’extrait national et ne contient souvent pas les informations nécessaires, de sorte que les demandeurs recourent plutôt à la Copie intégrale.
Les personnes dont l’état civil a été modifié ont la possibilité de s’adresser directement au bureau d’état civil de la commune de leur lieu de naissance. Si celui-ci n’est pas compétent, il est également possible de contacter le service d’état civil de la commune du lieu de résidence habituelle. Il est possible d’y demander un extrait national, qui ne contient toutefois pas de données antérieures.
Exemple de demande :
Bonjour,
J’ai l’honneur de demande l’envoi de l’extrait national d’acte de naissance comportant les données actuelles me concernant. Il ne s’agit pas de la copie intégrale de l’acte de naissance ni de l’extrait international de l’acte de naissance.
Cordialement,
Nationale und lokale Informationen / infomations nationales et locales
Guichet.lu : → L’extrait d’acte de naissance international n’est délivré qu’aux fins d’une utilisation à l’étranger.
Differdange : → Acte de naissance en format international (sans mention marginale, c.-à-d. sans mention de ‘sexe’ ni le prénom de naissance).
Dudelange : → Vorgehensweise: Personen können zum Standesamt kommen oder sich schriftlich dort melden mit ihrer Anfrage des Auszugs aus dem Geburtsregister. Den nationalen Auszug gibt es nur in einer Form, als sogenannte „Copie Intégrale“. Änderungen von Namen oder Geschlechtseintrag sind eine darin beigefügte Notiz („Copie Intégrale avec Mentions marginales“).
Es kommt gelegentlich vor, dass Personen darum bitten, einen Auszug zu erhalten auf dem nicht alle Details vermerkt sind. Das Standesamt kann dann eine internationale Geburtsurkunde anbieten. Diese mehrsprachige Urkunde ist üblich für die Verwendung bei Vorgehen im Ausland. Sie wird im Standesamt von Hand erstellt und enthält nur die aktuellen Angaben der Person. Für Menschen bei denen Namens- und Geschlechtseinträge geändert wurden und nur heutige Angaben auf der Urkunde sichtbar sein sollen (möglicherweise auch im Adoptionsfall von Interesse), kann dieser „internationale Auszug aus dem Geburtsregister“ eine Option sein.
Esch : → Demande d’une copie d’acte de naissance : La Ville d’Esch-sur-Alzette ne dispose que des actes de naissance des personnes nées à Esch-sur-Alzette. Falls eine Person jedoch ausschließlich die aktuell gültigen Angaben möchte, kann sie über das Onlineformular einen internationalen Auszug aus dem Geburtenregister beantragen.
Luxembourg : → Les démarches suivantes sont également disponibles en mode authentifié sur www.MyGuichet.lu :
Extrait d’acte de naissance (copie intégrale rédigée en français) Extrait d’acte de naissance international (seulement valable à l’étranger) Certificat de résidence Certificat de résidence élargi
Stupeur à la Pride Brussels 2025 : un militant intersexe violemment invectivé en tête de cortège
Bruxelles, 17 mai 2025 – Ce samedi, sous la bannière de l’égalité et du respect, la Pride de Bruxelles 2025 s’est ouverte sur une dissonance amère, éclipsant partiellement le message unitaire du thème de cette année : “Unity – Time to protect our rights.” Un incident s’est en effet produit en tête de cortège, laissant la communauté intersexe et de nombreux témoins sous le choc.
Un militant intersexe, reconnaissable à son t-shirt arborant le drapeau intersexe — cercle violet sur fond jaune —, marchait en ouverture du défilé, juste à côté du traditionnel drapeau arc-en-ciel géant porté collectivement. Il était accompagné d’un petit groupe de personnes également intersexes, venues librement à ses côtés pour visibiliser la réalité des enfants intersexes en Belgique — une réalité encore largement ignorée, voire invisibilisée, tant par la communauté LGBTQI+ elle-même que par le monde politique.
Une agression verbale publique
Alors que la marche s’apprêtait à démarrer, l’un·e des organisateur·rices et figures habituées de la Pride — connu·e pour son rôle de leader en tête de cortège — s’est subitement tourné·e vers le militant intersexe pour l’invectiver violemment. Devant plusieurs témoins médusés, il lui a été ordonné de « dégager » et de rejoindre l’arrière du cortège, avec des cris répétés et appuyés.
La scène a choqué par sa brutalité : le militant, en situation de handicap et marchant avec deux cannes, avait choisi cette position à l’avant pour des raisons de sécurité, le flux étant moins dense qu’au cœur du cortège. Ignorant cet élément crucial, l’agresseur·se lui a asséné qu’il n’avait « pas sa place ici » et l’a même qualifié de « hooligan intersexe », une expression d’une violence symbolique et communautaire glaçante.
Un malaise communautaire plus profond
Les personnes intersexes présentes, venues pacifiquement et avec dignité, portaient un drapeau appelant à reconnaître les souffrances persistantes des enfants intersexes en Belgique. Encore aujourd’hui, ces enfants subissent des interventions médicales non consenties, souvent mutilantes, dans le silence général — un sujet tabou au sein même de la communauté LGBTQI+, qui peine à accorder une place réelle aux personnes intersexes adultes.
Le militant visé, profondément choqué par l’agression verbale, a confié être encore en état de sidération. Des témoins l’ont encouragé à porter plainte, mais il hésite, ne sachant comment exprimer l’impact psychologique et communautaire de ce qu’il a subi.
Entre apparences festives et tensions invisibles
Ce fait divers soulève des questions cruciales sur la gouvernance des événements communautaires, sur la place réelle accordée aux minorités dans la minorité, et sur les dynamiques de pouvoir au sein des structures LGBTQI+. L’épisode illustre une fracture, que le mot “Unity” — pourtant mis en avant dans le slogan de cette Pride — ne saurait masquer.
Une exclusion inacceptable
Cet acte symbolise une réalité plus large : l’exclusion silencieuse et persistante des personnes intersexes au sein même de certains espaces LGBTQI+. Leur prise de parole dérange, leurs réalités remettent en cause des normes, et leur faible nombre les rend politiquement « peu rentables ». Pourtant, la question des droits intersexes est une urgence humanitaire, médicale et sociale.
Nous exigeons :
• Une reconnaissance publique de l’incident par les organisateurs de la Brussels Pride ;
• Des excuses officielles adressées à la personne visée ;
• L’engagement d’une réflexion sérieuse et inclusive sur la place accordée aux personnes intersexes dans les manifestations communautaires ;
• La mise en place d’un espace intersexe visible, respecté et soutenu dans toutes les futures éditions de la Pride.
Ce qui s’est passé à la Brussels Pride 2025 ne peut rester sans réponse. Il ne peut y avoir de véritable unité si certaines voix sont systématiquement repoussées à l’arrière.
Nous appelons à une Pride réellement inclusive, où chaque personne a sa place – sans condition, sans hiérarchie, sans violence.
Alors que la Pride est censée incarner la diversité, l’inclusion et la justice, cette agression pose une question essentielle : quelle place est réellement laissée aux voix marginalisées, dès lors qu’elles viennent troubler un certain confort ou remettre en question des positions de pouvoir établies ?
Intersex Belgium – collectif
Sylviane Lacroix
Arno Moulinier
Marie Vanyperzeele
Thierry Bosman
Breaking news (05.05.2025): Neuausstellung von Diplomen! Ab sofort können bereits ausgestellte Diplome beim MENJE eingereicht werden. Sie können durch ein neues Diplom auf den neuen Namen ausgestellt werden und nicht mehr nur durch ein neues Zertifikat mit dem neuen Namen, wie es bisher der Fall war. Bezüglich der Änderung des Diploms können Sie gerne die folgende E-Mail-Adresse angeben: info@men.lu
Für die postalische Zustellung bitte folgende Anschrift verwenden: Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Direction générale de l’enseignement secondaire, L-2926 Luxembourg.
Jill ist anders ist online! (Animationsfilm von Luan Lamberty, 8min.53): Der Film, der mit finanzieller Hilfe des SCRIPT entstanden ist, basiert auf dem gleichnamigen Kinderbuch von Ursula Rosen. Buch und Film machen es sich zum Anliegen, Intergeschlechtlichkeit zu enttabuisieren und auf eine spielerische Art und Weise erfahrbar zu machen, 05.05.2025.

Die trans whatever25 hat begonnen! Erste Bilder aus dem WS zu Bartpflege und Techniken der Maskulinisierung / Le trans whatever25 a commencé ! Premières images du WS sur l’entretien de la barbe et des techniques de masculinisation

Vorschläge zur Erneuerung des PAN LGBTIQ+ / Propositions pour le renouvellement du PAN LGBTIQ+ von Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l., Blom a.s.b.l., Luxembourg Pride a.s.b.l. & Rosa Lëtzebuerg a.s.b.l., Luxembourg/Esch sur Alzette, 30.04.2025
Vergangenheit einordnen, Zukunft gestalten, Gegenwart leben – Situer le passé, construire l’avenir, vivre le présent, Luxembourg 20.04.2025


Réunion stratégique
Riches en échanges dans une atmosphère feutrée
Pour préparer les axes prioritaires et pistes d’action concrètes visant à protéger l’intégrité physique et mentale des enfants nés intersexués et/ou présentant des conditions intersexuées ou d’autres variations des caractéristiques sexuées
En coopération entre Intersex Belgium & Intersex & Transgender Luxembourg, Luxembourg 14 avril 2025

En mémoire de Kris – 14 mars 2025
C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès de Kris Günther. En tant qu’association luxembourgeoise engagée pour les droits des personnes intersexuées, nous avons eu l’honneur de collaborer avec lui et de partager son combat contre les mutilations génitales intersexes. Son engagement inébranlable et son énergie infatigable ont marqué tous ceux qui l’ont côtoyé.
Kris était un véritable pilier de cette lutte, un homme d’une grande éloquence, reconnaissable à sa voix grave et à son style unique, entre costume-cravate et débardeur-mocassins. Nous lui sommes infiniment reconnaissant_exs pour tout ce qu’il a accompli et gardons de lui des souvenirs empreints d’admiration et de respect.
Son départ dans la solitude nous touche profondément, et nous restons unis dans le souvenir de son courage et de son combat. Avec toute notre connaissance – Intersex & Transgender Luxembourg a.s.b.l.
PRESSEMITTEILUNG Nr. 34/25 (FR), Luxemburg, den 13. März 2025 (pdf) zum Urteil des Gerichtshofs in der Rechtssache C-247/23 (FR) : DSGVO und Transidentität: Die Berichtigung von Daten betreffend die Geschlechtsidentität darf nicht vom Nachweis einer Operation abhängig gemacht werden.
Dringender Appell: Schutz der Rechte von trans und nicht-binären Kindern und Jugendlichen in den Koalitionsverhandlungen [in Deutschland] (13.03.2025, Trans-Kinder-Netz e.V., pdf)
Inhaltlich geht es um folgende Punkte: 1. Erhalt der Selbstbestimmung: Sicherstellung, dass trans und nicht-binäre Kinder und
Jugendliche weiterhin selbstbestimmt ihren Personenstand und Namen, nach Maßgabe des
bestehenden Gesetzes in der jetzigen Form, ändern können.
2. Zugang zu Gesundheitsversorgung: Gewährleistung eines einfachen und sicheren Zugangs zu
medizinischen Maßnahmen bei Einsetzen der Pubertät (z.B. Blocker oder Hormontherapie) und
psychologischer Unterstützung gemäß den AWMF-Leitlinien durch eine gesetzliche Regelung im
SGB V.
3. Bildung und Aufklärung: Förderung und Erhalt von Bildungsprogrammen, die über
Geschlechtervielfalt aufklären und ein inklusives Umfeld schaffen.
Dringender Appell: Schutz der Rechte von trans und nicht-binären Kindern und Jugendlichen in den Koalitionsverhandlungen [in Deutschland] (13.03.2025, Trans-Kinder-Netz e.V., pdf)
Guy Rewenig und der Missbrauch der Empörung
Nachgedanke zu dem Beitrag „Warum der Hass nun ganz plötzlich Guy Rewenig trifft“ von Marc Thill (LW vom 02.03.2025, E-Paper)
Unvermittelt steht der luxemburgische Schriftsteller Guy Rewenig unter Beschuss, in den sozialen Netzwerken als Rassist diffamiert – wegen eines bereits 2003 veröffentlichten Kinderliedes. Der Text, der sich mit Flüchtlingen aus dem Jugoslawienkrieg befasst, nutzt Ironie und Mehrdeutigkeit als Stilmittel. Doch genau das wird ihm nun zum Verhängnis: Die Ironie bleibt unentdeckt, die Worte werden aus dem Zusammenhang gerissen, und ein Shitstorm nimmt seinen Lauf.
Statt nachzuforschen, wer Rewenig ist und welche Intention hinter seinem Werk steckt, erfolgt vorschnelle Verurteilung durch die digitale Empörungsgemeinde – ohne Differenzierung zählt nur das schnelle moralische Urteil. Dabei ist Rewenig als kritischer Autor bekannt, der mit Sprache gesellschaftliche Fragen aufwirft. Doch genau diese Fähigkeit scheint heute zum Problem zu werden.
Bemerkenswert ist, dass ihn der Vorwurf genau in jenem Moment, in dem sein neues Buch Bärenklau erscheint. Darin beschäftigt er sich mit „sensiblen“ Lesepraktiken und der Tendenz, Texte zu entschärfen, damit sie dem Zeitgeist entsprechen. Die namensgebende Pflanze – schön, aber giftig – wird zur Metapher für eine Kultur, die Widerspruch nicht mehr erträgt und unbequeme Stimmen lieber zum Schweigen bringt.
Der Fall zeigt exemplarisch, wie schnell heutzutage Empörung um sich greift – oft ohne Verständnis für Kontext oder künstlerische Absicht. Wer Ironie nicht erkennt, nimmt nur die Oberfläche wahr. Und wer nur die Oberfläche wahrnimmt, neigt zu vorschnellen Urteilen und – wie im Fall Rewenig – zu Diffamierung.
Definition von Extremismus (Léonie de Jonge, Politikwissenschaftlerin, in: „Die Linke zeigt, wie man die AfD schwächt“, LW, 27.02.2025, E-Paper): „Im Kern steht die Idee, dass nicht alle Menschen gleich viel wert sind und dass diese Ungleichwertigkeit wünschenswert und natürlich bedingt sei. Dabei ist der sogenannte Nativismus maßgeblich – also die Ideologie, dass Menschen, die nicht als einheimisch gelten, eine Gefahr für den sozialen Zusammenhalt darstellen.[…]“
Die durch Léonie de Jonge aufgezeigte Vorstellung mancher Menschen, dass nicht alle Menschen den gleichen Wert haben und dass diese Ungleichwertigkeit als wünschenswert oder natürlich betrachtet wird, kann gefährlich sein, da sie gesellschaftliche Spaltungen vertiefen und diskriminierende Strukturen legitimieren. Sie untergraben demokratische Prinzipien wie Gleichheit und Pluralismus und können zu Ausgrenzung oder gar Feindseligkeit gegenüber bestimmten Gruppen führen. Besonders problematisch wird es, wenn extremistische Ideologien politisch instrumentalisiert werden, um Feindbilder zu schaffen und Misstrauen zu schüren. In einer offenen und demokratischen Gesellschaft ist es daher entscheidend, solchen Tendenzen entgegenzuwirken, Chancengleichheit zu ermöglichen und die Werte der Gleichwertigkeit und Inklusion zu verteidigen.
Polindex-Studie Ein Drittel der Bürger Luxemburgs hält Demokratie für „ineffektiv“ (25.02.2025, Thomas Bethol, LW, E-Paper): Die Erosion des demokratischen Gefühls ist auch im Großherzogtum spürbar. Dies geht aus der neuen Polindex-Studie hervor, die die Chamber in Auftrag gegeben hatte.
Demokratie braucht Engagement – von allen Seiten
Die Polindex-Studie zeigt alarmierende Zahlen: Ein Drittel der Bürger_innen Luxemburgs hält die Demokratie für „ineffektiv“. Diese Entwicklung ist nicht nur besorgniserregend, sondern auch ein klares Warnsignal. Demokratie lebt von der Beteiligung ihrer Bürger_innen – wenn das Vertrauen in ihre Wirksamkeit schwindet, gerät sie in Gefahr.
Chamber-Präsident Claude Wiseler bringt es auf den Punkt: „Wenn wir uns nicht um die Demokratie kümmern, wird sie eines Tages zugrunde gehen.“ Doch wie kann man diesem schleichenden Prozess entgegenwirken? Demokratie ist mehr als ein Wahlsystem – sie ist ein tägliches Miteinander, das durch Meinungsfreiheit, faire Debatten und aktive Mitgestaltung gestärkt wird. Wer unzufrieden ist, sollte nicht abwenden, sondern sich einbringen: durch konstruktiven Dialog und Engagement z.B. in Parteien, Bürgerbewegungen oder lokalen Initiativen.
Zugleich sind auch Politik und Institutionen gefragt. Demokratie muss greifbar bleiben – durch Transparenz, Bürgernähe und glaubwürdige Politik, die Probleme löst, anstatt sich in plakativem Aktionismus und parteitaktischen Kämpfen zu verlieren. Die Gefahr ist real: Eine erodierende Demokratie öffnet Türen für Populismus und Extremismus. Um das zu verhindern, braucht es eine aktive Gesellschaft, die nicht nur kritisiert, sondern auch gestaltet, eine Politik, die ihre Bürger_innen ernst nimmt. Wer Demokratie erhalten will, muss sie leben und handeln.
Politische Verantwortung und Menschenrechte: Der Fall Tom Weidig und seine Folgen (25.02.2025)
Die jüngsten Ereignisse um den ADR-Abgeordneten Tom Weidig haben eine Welle der Empörung ausgelöst und werfen zentrale Fragen zur politischen Kultur, zur Verantwortung von Mandatstragenden und zum gesellschaftlichen Umgang mit Hassrede auf. Der Vorfall begann mit einem Facebook-Like unter einem Beitrag mit dem verstörenden Inhalt „LGBTQ vernichten“ – ein digitaler Klick, der weit über eine einfache Meinungsäußerung hinausgeht.
Die Reaktionen folgten umgehend: Rosa Lëtzebuerg erstattete Anzeige, die ADR leitete ein Disziplinarverfahren ein, und sowohl Regierungs- als auch Oppositionsparteien sprachen sich für Sanktionen aus. Zudem befasste sich das luxemburgische Parlament mit dem Vorfall und verabschiedete eine Resolution, die dessen politische Tragweite einordnet.
Doch warum ist es so wichtig, über diesen Fall zu berichten? Zum einen geht es um eine grundlegende gesellschaftliche Frage: In welchem Maße dürfen sich Volksvertreter_inneen menschenverachtender Rhetorik annähern, ohne dass dies Konsequenzen hat? Zum anderen zeigt der Fall exemplarisch, wie sehr sich politische Institutionen mit der Abgrenzung von demokratiefeindlichen Tendenzen schwertun. Während einige Parteien schärfere Sanktionen fordern, bleibt die ADR zögerlich – ein Verhalten, das Fragen zur politischen Integrität aufwirft.
In den folgenden Artikeln wird der Fall mittels in seinen verschiedenen Facetten beleuchtet: die parlamentarische Resolution, die parteiinternen und gesellschaftlichen Reaktionen sowie die Auswirkungen auf die politische Landschaft Luxemburgs.
Condamnation des attaques contre les droits humains (Motion vom 11.02.2025): Resolution (pdf)
La Chambre des Députés,
adopte la résolution suivante : condamne fermement toutes les attaques et le soutien aux attaques, sous quelque forme que ce soit, contre les droits humains, y compris les actes de violence, les discours de haine et les disciminations dirigés contre les minorités, qui n’ont pas de place dans notre société;
réaffirme que les droits humains doivent être respectés et protégés.
Chamber kritisiert ADR „Tom Weidig, Sie sind eine Schande für dieses Hohe Haus!“ (11.02.2025, Florian Javel, LW, e-paper): Nachdem der ADR-Abgeordnete den Kommentar eines Facebook-Nutzers geliked hatte, der zur „Vernichtung“ von LGBTIQ aufruft, setzt die Chamber ein starkes Zeichen gegen Diskriminierung.
Nach Facebook-Like Rosa Lëtzebuerg erstattet Anzeige gegen Tom Weidig – ADR leitet Disziplinarverfahren ein (12.02.2025, Simon Ohliger/Tobias Senzig, Tageblatt): „Wir müssen auch hier kämpfen und LGBTQ vernichten“, so lautet ein Post auf Facebook, dem der Abgeordnete Tom Weidig (ADR) ein Like gab. Nach einer Chamber-Debatte über den Vorfall – und einer Anzeige der Organisation Rosa Lëtzebuerg – will die Partei ein Disziplinarverfahren einleiten.
Nach Like von Kommentar Parteien fordern „notwendige Sanktionen“ gegen Tom Weidig (15.02.2025, Maximilian Richard, LW, E-Paper: Der ADR-Abgeordnete steht weiter unter Druck. Mit einem Brief wenden sich sechs Parteien an die Parteipräsidentin der ADR.
Gemeinsamer Appell an die ADR Regierungs- und Oppositionsparteien fordern Sanktionen gegen Tom Weidig (16.02.2025, Tageblatt): Nach dem Facebook-Like von Tom Weidig tun sich DP, CSV, LSAP, „déi gréng“, „déi Lénk“ und die Piraten zusammen – und fordern die ADR zum Handeln auf.
Umstrittener Like Parteien finden Weidig-Sanktionen „nicht überzeugend“ (18.02.2025, Florian Javel, LW, E-Paper): Die ADR will nach einem „aufklärenden Gespräch“ keine weiteren Maßnahmen gegen den Abgeordneten ergreifen. Das kritisieren unter anderem LSAP und DP.
ADR verwarnt Tom Weidig nach Facebook-Eklat (18.02.2025, L’essentiel): ADR-Abgeordneter Tom Weidig hat aufgrund seines Verhaltens in sozialen Netzwerken eine schriftliche Verwarnung erhalten. Die Partei distanziert sich.
Im „Eifer des Gefechts“? Luxemburger Politiker will LGTBQ „vernichten“ (19.02.2025, Jochen Zenthöfer, Frankfurter Allgemeine Zeitung): Ein Politiker einer rechtskonservativen Partei in Luxemburg liket auf Facebook einen Post, der dazu aufruft „LGBTQ zu vernichten“. Im vergangenen Jahr hatte der Abgeordnete einen Karikaturisten bedroht. Seine Partei verteidigt ihn.
Beobachtungen zur Berichterstattung in der luxemburgischen Medienlandschaft (15.02.2025): Zunehmend wird aufgezeigt, wie rechtspopulistische und rechtsextreme Rhetorik sowie entsprechende Vorgehensweisen angewandt werden, um den öffentlichen Diskurs schrittweise in eine bestimmte Richtung zu verschieben. Dabei wird aufgezeigt, wie Grenzen bewusst ausgetestet, sie gezielt überschritten werden und bei starkem Gegenwind leicht zurückrudert wird – um beim nächsten Mal noch weiterzugehen. Bei diesem Vorgehen geht es darum, bestimmte, zunächst als radikal wahrgenommene Positionen gesellschaftlich akzeptabler zu machen. Jede daraus resultierende Kontroverse geht mit medialer Aufmerksamkeit einher und erhöht somit die Sichtbarkeit jener bislang unsichtbarer Positionen (sowie der dahinter stehenden Personen) durch prominente Berichterstattung.
Written out again? Remembering the Stonewall memorial: LBTI Caucus statement at the 69th session of the United Nations (21.02.2025, Commission on the Status of Women, pdf)
Gedanke des Tages (10.02.2025): „Wer den Respekt verliert, verliert die Menschlichkeit.“






